Pénurie de main-d'oeuvre: des avantages sociaux adaptés au goût des jeunes
TVA Nouvelles
Un restaurateur a trouvé un moyen efficace de retenir et d’attirer du personnel en offrant des avantages sociaux adaptés à leurs besoins plutôt que des assurances collectives, grâce aux services d’une start-up québécoise.
Clara Loiseau, Le Journal de Montréal
« Mes employés peuvent maintenant se faire rembourser une paire de chaussures, leur compte Netflix ou leur abonnement de gym. Au lieu d’avoir des assurances qu’ils n’utilisent que quand ils sont malades, ils peuvent se faire rembourser ce qui leur procure du bien-être », explique Pierre-Luc Lavoie, propriétaire de plusieurs restaurants sur la Rive-Sud de Montréal, dont Mon Petit Poulet, à Longueuil.
Avec la pénurie de main-d’œuvre qui frappe l’industrie de la restauration, les employeurs cherchent de nouvelles manières d’attirer les employés et principalement les jeunes adultes.
Cela passe notamment par l’offre d’avantages sociaux, qui sont rarement offerts dans l’industrie.
« Dans la restauration, on a un gros bassin d’employés qui sont âgés de 17 à 25 ans et on s’entend que les régimes d’assurance, ça ne leur parle pas ! Mais quand tu leur parles de santé et bien-être, là, ça les accroche », ajoute M. Lavoie.
Depuis quelque temps, une vingtaine de ses employés utilisent directement les services de l’entreprise québécoise Tedy.
Cette start-up permet aux employés des entreprises adhérentes d’avoir des avantages sociaux qui conviennent à leurs besoins directs, soutient Sydney Wingender, l’un des cofondateurs de Tedy.
« Les entrepreneurs peuvent facilement prendre un montant qu’ils allouent à leurs employés. Ils peuvent aussi sélectionner les catégories de dépenses, qui vont des équipements de sport à la bouffe pour les animaux de compagnie, en passant par les soins dentaires, et tout se fait rapidement en ligne », ajoute-t-il.
Des agriculteurs au bout du rouleau n’en peuvent plus des caprices de la météo, de l’explosion des taux d’intérêt et du prix élevé du transport, qui les empêchent de pouvoir se battre à armes égales contre les légumes moins chers du Mexique en magasin, révèle un sondage explosif obtenu par Le Journal.
Les propriétaires du manufacturier de portes de garage Garaga se portent acquéreurs du Groupe Novatech, sur la Rive-Sud de Montréal, dans le cadre d’une transaction majeure impliquant Investissement Québec et le Fonds FTQ. À terme, la famille Gendreau, de Saint-Georges en Beauce, dirigera un empire de 1 milliard de ventes annuelles.