Ottawa envisage de renforcer les règles de protection des passagers aériens
Radio-Canada
Après les annulations et retards de vols qui sont tombés en cascade pendant les Fêtes et ont laissé nombre de voyageurs démunis, Ottawa reconnaît que des améliorations s'imposent dans les demandes d'indemnisation.
Les droits des passagers devraient revenir au centre des opérations des compagnies aériennes, a défendu le ministre fédéral des Transports.
« Je veux m'assurer que le système est solide et rigoureux. »
Ce que nous recherchons en ce moment, c'est tout outil supplémentaire et toute amélioration que nous pouvons apporter au système pour faire en sorte que les compagnies aériennes soient beaucoup mieux préparées et que les droits des passagers soient au centre de leurs opérations, a-t-il ajouté, sans préciser le contenu de ces changements, ni leur aspect coercitif.
Parmi les récits de voyage les moins enviables, la passagère Chantale Lapointe a rapporté une cinquantaine d'heures de retard avec Sunwing et aucune mise à jour de son dossier de réclamation depuis.
Le système informatique de plainte de Sunwing ne fonctionne pas, volontairement ou non, a témoigné la voyageuse désabusée. Je crois qu’il devrait y avoir un endroit où l’on pourrait remplir nos réclamations correctement, qu’on ne soit pas laissés à nous-mêmes.
Une tempête de neige au Canada, un mois de décembre, ce n’est pas une circonstance extraordinaire! pointe Jacob Charbonneau, PDG de Vol En Retard, une entreprise venant en aide aux passagers aériens en échange d’une commission sur les gains récupérés.
Pour espérer obtenir gain de cause, encore faut-il connaître ses droits...un facteur sur lequel jouent trop souvent les compagnies fautives, relève l’avocate Sylvie de Bellefeuille, conseillère budgétaire et juridique à Option consommateurs.
Dans la mesure où les réclamations sont soumises individuellement, les transporteurs font le pari (économique) que seule une infime partie des passagers mènera les démarches à terme, observe-t-elle.

La période pendant laquelle l'électricité était abondante est derrière nous, estime Michael Sabia, nouveau grand patron d'Hydro-Québec. Ce faisant, celui qui entrera officiellement en poste le 1er août dit ne pas fermer la porte à une multiplication des petits barrages privés, voire au retour du nucléaire dans le portrait énergétique québécois.

Depuis plusieurs mois, la Banque du Canada martèle ce message : il faut éviter les hausses salariales trop importantes, de peur qu’elles deviennent le carburant d’une nouvelle poussée de l’inflation. Mais ces craintes ne sont pas fondées, selon une étude dévoilée par l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) publiée aujourd’hui.