Ottawa a cessé d’envoyer aux provinces des tests de dépistage rapide de la COVID-19
Radio-Canada
Le gouvernement fédéral a cessé d'envoyer aux provinces des tests de dépistage rapide de la COVID-19. Des millions de ces tests arriveront à échéance d'ici un an et les experts affirment que l'outil, autrefois essentiel, a perdu de son importance à ce stade de la pandémie.
Il y a 90 millions de tests rapides dans l'inventaire fédéral, a indiqué Santé Canada dans un courriel. Environ 80 000 d'entre eux vont expirer dans six mois et 6,5 millions dans l'année en cours. Le reste du contenu de ces boîtes expirera dans deux ans.
Le Canada dispose de solides inventaires et est bien préparé pour répondre à la COVID-19, a déclaré Anne Génier, de Santé Canada, dans un courriel.
Ottawa a commandé plus de 811 millions de tests de dépistage rapide depuis le début de la pandémie, pour un coût d'environ 5 milliards de dollars. Environ 680 millions d'entre eux sont allés aux provinces et aux territoires.
Alors que la quatrième vague de la pandémie s'abattait sur le pays vers la fin de 2021, chaque région essayait d'obtenir le plus grand nombre de tests possible. Les hôpitaux ont été débordés dans de nombreuses provinces et les tests antigéniques rapides sont devenus un élément essentiel de la lutte à la transmission de la maladie.
Mahesh Nagarajan, professeur à la Sauder School of Business de l'Université de la Colombie-Britannique, souligne que la situation est différente maintenant.
« Je ne pense pas que nous devrions en acheter d'autres. »
M. Nagarajan explique que le Canada a plusieurs fournisseurs qualifiés et fiables, en mesure d'assurer l'approvisionnement et la livraison au besoin.
Santé Canada a indiqué que la décision de mettre fin aux expéditions à la fin de janvier a été prise en collaboration avec les provinces et les territoires, car les régions ont suffisamment d'approvisionnement.