Osheaga: Arcade Fire rattrape le temps perdu
Le Journal de Montréal
Qui de mieux que la bande à Win Butler et Régine Chassagne pour couronner le coup d’envoi du 15e anniversaire du festival Osheaga et, de surcroît, le premier événement d’une telle ampleur tenu sans compromis dans la métropole québécoise en trois ans ?
• À lire aussi: Retour en force pour Osheaga
Appelé en renfort des Foo Fighters – endeuillés de leur batteur Taylor Hawkins –, Arcade Fire s’est avéré un plan B de luxe. Et ce n’est qu’en entendant les premières notes de Ready to Start, deuxième morceau du spectacle, qu’on a pu réaliser la magnitude du moment.
Naviguant entre les effluves des camions-restaurants, les nuages de fumée secondaire et l’effervescence d’une foule de dizaines de milliers de personnes, les mélomanes agglutinés sont restés pendus aux lèvres du power couple du Mile-End et de ses camarades.
Arcade Fire s’est laissé désirer depuis son dernier passage au parc Jean-Drapeau, en 2010. Le style de l’éclectique formation montréalaise a évolué de façon fulgurante depuis, incorporant des éléments disco et dance-pop au rock alternatif qui a bâti sa renommée.
La foule aussi désinhibée que diversifiée s’est laissée bercer par l’ambiance de pièces plus contemplatives comme Age of Anxiety I, mais n’a pas hésité à se déhancher avec véhémence sur les infatigables mélodies de The Suburbs ou Neighborhood #1.
Bien que les membres d’Arcade Fire présentaient pour la première fois à la ville qui les a vus grandir leur nouvel opus, We, ils ont tout de même exploré l’ensemble de leur illustre discographie et n’ont ignoré aucun classique.
Avec dévotion, amour et sincérité, le groupe chouchou des Montréalais a rattrapé le temps perdu avec brio.
Un « vrai » retour
Pour une rare fois dans sa carrière, Pierre Lapointe a décidé de se «mettre à nu» en abordant dans une nouvelle chanson la maladie d'Alzheimer dont souffre sa maman. «La chanson est arrivée de manière un peu thérapeutique», a-t-il dit au Journal à propos de la poignante Comme les pigeons d’argile, qu’il a mis un an à écrire.
Les rêves de Mélissa Bédard n’ont pas de limites. À 34 ans, la chanteuse est devenue enquêtrice à l’émission Chanteurs masqués, peaufine son nouveau spectacle et met la touche finale à son sixième album, prévu pour janvier 2025. «Je rêve grand!» lance celle qui se verrait bien livrer un jour des concerts à grand déploiement comme le fait son idole, la grande Beyoncé.
Il a côtoyé toutes les plus grandes rockstars de la planète, comme les Rolling Stones, les Eagles, Genesis et Pink Floyd, et a travaillé au Québec avec les Céline Dion, Harmonium, Roch Voisine et Garou. Atteint d’un cancer incurable, Mario Lefebvre, qui sera honoré par l'ADISQ le 30 octobre, se remémore sa prolifique carrière avec le sourire.
Marie-Claude D’Aoust se souvient du moment où son père lui a annoncé son intention d’amorcer une transition de genre pour vivre pleinement sa féminité. Et elle ne le cache pas: elle a longtemps été réfractaire à l’idée de rencontrer – et côtoyer – «sa papa», Sophia. Son histoire est aujourd’hui racontée dans Fille de trans, un spectacle se donnant pour mission de «rassembler les gens dans leurs différences».