
Opposition au projet pour limiter la location à court terme à Saint-David-de-Falardeau
Radio-Canada
Le projet de règlement pour limiter la location de résidences à court terme à Saint-David-de-Falardeau continue de faire des vagues.
Une pétition pour s'opposer au projet a été lancée par des citoyens et a recueilli 1300 signatures. L'homme derrière l'initiative, Yoan Joncas, est aussi le cofondateur de Tavata Chalets.
La municipalité songe à interdire la location d’hébergement à court terme de type AirBNB sur son territoire, à l'exception du secteur de la station de ski du Valinouët. Des discussions sont en cours entre les élus.
Plusieurs citoyens se sont plaints à la municipalité des désagréments causés par ce type de location dans les secteurs de villégiature, notamment du bruit causé par les visiteurs en fin de soirée.
Il y a très peu d'hébergements, donc si nos visiteurs ne peuvent pas résider à Saint-David-de-Falardeau, ils vont venir faire une activité un après-midi, puis ils retourneront à Saguenay après. On veut les garder trois, quatre jours pour qu'ils puissent faire toutes les activités du secteur, a observé l’instigateur de la pétition.
Des discussions doivent avoir lieu entre les promoteurs et la municipalité pour trouver des solutions.
Un résident de la municipalité, David Signer, s’oppose lui aussi à l’adoption de ce projet de règlement. Il croit que cette idée pourrait diviser les citoyens selon le secteur où ils habitent. Il ne comprend pas la séparation entre la station de ski et le reste du territoire.
Ça fait longtemps que les différentes administrations travaillent pour unifier le village, ce que doit être toute municipalité. Là, on est en train de faire du communautarisme. On est en train d' ostraciser, de faire en sorte que la montagne, c'est une chose, le lac, une chose et le village une autre. C'est déjà assez difficile parce que dans la vie de tous les jours, les gens voient ça comme ça, a dit M. Signer, propriétaire de deux chalets.
Le maire de St-David-de-Falardeau, Germain Grenon, a décliné la demande d’entrevue de Radio-Canada, préférant que les choses se calment et que des discussions aient lieu entre les conseillers municipaux avant de commenter une nouvelle fois.
