Opération policière à Amos : confinement levé et suspect interpellé
Radio-Canada
La Sûreté du Québec a levé le confinement au pavillon La Forêt de l’École secondaire d’Amos et un suspect a été interpellé, jeudi en soirée.
Les policiers ont reçu un appel vers 16h15 à l’effet qu’un homme possiblement armé aurait été aperçu à l’intérieur de l’école. Un périmètre de sécurité a alors été érigé.
Des policiers sont entrés dans l’école afin d’évacuer graduellement des élèves et des membres du personnel qui étaient confinés à l’intérieur, tout en effectuant des fouilles afin de valider l’information.
Selon ce que rapporte le sergent Stéphane Tremblay, de la Sûreté du Québec, le confinement a été levé vers 19h45 après que les vérifications aient été complétées et l’école sécurisée. Puis, vers 20h10, le jeune homme qui avait été aperçu possiblement avec une arme a été localisé. Il était rencontré par les policiers afin d’éclaircir les circonstances de cet événement.
Aucun coup de feu n’a été tiré et personne n’a été blessé. Aucune arme n’avait encore été trouvée au moment d'écrire ces lignes et l’enquête se poursuivait.
Anne-Sophie Pelletier, une élève de 16 ans, a été évacuée par les policiers un peu avant 18h.
On était dans un local tous ensemble après la cloche et on a entendu: ''code bleu''. On a regardé la charte, ça voulait dire confinement. Il n’y avait pas de code pour un tireur ou une alerte à la bombe. Ce n’était pas un code comme ça, alors on se demandait si c’était du gaz, a-t-elle raconté.
Finalement, on a vu plein de gens partir soit à la course ou dans différents locaux, alors on est allés se cacher en sécurité, le plus qu’on pouvait, en dessous des meubles. On a essayé de barrer la porte, on a mis des meubles devant, et on a attendu les policiers, a ajouté l'étudiante. C’était difficile avec toutes les rumeurs, on essayait de comprendre ce qui se passait. Finalement, deux policiers très gentils sont venus nous chercher. On est sortis. Tout le monde va bien, a-t-elle assuré.
Avec plusieurs parents inquiets, Pierre-Charles Crépeau attendait pour sa part les élèves et les membres du personnel sur le trottoir, devant le stationnement du bloc sportif.
