Omicron: «L’état de santé des PME est alarmant», estime la FCEI
TVA Nouvelles
Près du quart des PME québécoises risquent de ne pas passer à travers l’année 2022, craint la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) en raison de la cinquième vague de COVID-19 propulsé par le variant Omicron.
Selon les dernières données recueillies par la FCEI, plus de la moitié des PME du Québec (55 %) n’ont pas retrouvé leur niveau de ventes normal et, parmi cette moitié fragilisée, 43 % ne pensent pas tenir plus d’un an.
C’est donc près d’une PME sur quatre qui se trouve «fortement à risque de ne pas se rendre au bout de la prochaine année», a estimé la FCEI. La Fédération craint que de nouvelles restrictions économiques, qui pourraient être imposées par le gouvernement du Québec, menacent «de les engloutir à nouveau».
«L’endettement moyen pour une PME au Québec frôle les 100 000 $, et peut atteindre les 206 944 $ pour un restaurant avec salle à manger. La perspective de nouvelles restrictions économiques ou de nouvelles augmentations de coûts fait trembler les chefs d’entreprise», a indiqué la FCEI par voie de communiqué, jeudi.
«L’état de santé des PME est alarmant [...]. Les PME québécoises sont extrêmement inquiètes devant cette 5e vague qui pourrait leur être fatale et elles demandent d’être rassurées pour terminer l’année sur le bon pied. Il est important que le gouvernement évite les nouvelles restrictions et adopte une aide directe s’il doit arriver à cette décision», a affirmé François Vincent, vice-président Québec à la FCEI.
Selon la FCEI, en date du 31 octobre, 1454 dossiers d’insolvabilité ont été déposés par des entreprises au Québec, ce qui représente 60 % de l’ensemble des dossiers déposés au Canada (2405). En comparaison, l’Ontario en compte 594.Soulignons que les petites entreprises contribuent pour 30 % du PIB du Québec.