Nouvellement arrivé, Otto Porter fils entrevoit un bel avenir pour les Raptors
Radio-Canada
À peine trois semaines après avoir remporté le championnat de la NBA avec les Warriors de Golden State, Otto Porter fils a enfilé un nouveau maillot, mercredi, celui des Raptors de Toronto avec lesquels il s'est entendu sur un contrat de plusieurs saisons.
La nouvelle prise des Raptors – la seule de l'organisation sur le marché des joueurs autonomes cet été – a rencontré la presse torontoise alors que son entente a été officialisée. Il a admis qu'il a trouvé difficile de quitter l'équipe championne du circuit Silver, mais que les Raptors les lui rappellent aussi en un sens.
Je pense que cette équipe [Toronto] est capable de se rendre très loin dans les séries éliminatoires. C'est une équipe qui est assurément prête à retourner en finale de la NBA, a-t-il dit.
Porter, qui est âgé de 29 ans, avait signé un contrat d'un an avec les Warriors pour le salaire minimum autorisé par la NBA l'été dernier et il a rendu de fiers services à l'organisation de la baie de San Francisco en route vers son quatrième titre depuis 2015. Il considère son expérience comme un atout pour Toronto qui a entrepris un virage jeunesse.
Je rejoins les rangs d'une équipe qui a des vétérans et un mélange de jeunes joueurs. J'ai vu comment rassembler ce genre d'équipe. Je pense avoir compris à Golden State ce que je peux amener à une équipe, surtout une qui a de jeunes joueurs comme ça, a-t-il expliqué.
Il faut des vétérans dans cette ligue pour relayer leurs connaissances, des joueurs qui ont vu neiger pour soutenir l'équipe quand c'est plus difficile, a-t-il ajouté.
Porter ne se voit pas uniquement comme un mentor pour Scottie Barnes, par exemple, la recrue par excellence de la dernière saison dans la NBA. Du haut de ses 6 pieds 8 pouces (2,03 m), il croit pouvoir bien cadrer dans la philosophie de jeu des Raptors où les joueurs sont appelés à jouer à plusieurs positions.
Adroit au tir – il a un taux de réussite de 40 % depuis la ligne de trois points en carrière –, l'Américain croit aussi pouvoir aider l'équipe torontoise qui a éprouvé des difficultés à ce chapitre l'an dernier.
[Les tirs à trois points], c'est la clé dans la NBA d'aujourd'hui pour créer de l'espace sur le terrain pour nos coéquipiers. J'ai pu le faire à Golden State, soit aider à créer de l'espace, aider mes coéquipiers à pénétrer dans la raquette, et j'espère pouvoir apporter cela ici. Pascal [Siakam] pourrait avoir plus d'espace. Scottie [Barnes] aussi, a-t-il expliqué.