
Nouveau projet d'accord pour une trêve à Gaza, le Hamas rejette de «nouvelles conditions» israéliennes
TVA Nouvelles
Les États-Unis ont présenté vendredi une proposition remaniée d’accord pour un cessez-le-feu à Gaza, après deux jours de négociations à Doha, mais le Hamas a immédiatement rejeté de « nouvelles conditions » israéliennes, au moment où la pression diplomatique s’intensifie pour éviter une escalade militaire régionale.
Les médiateurs — États-Unis, Qatar et Égypte — ont annoncé la reprise des pourparlers la semaine prochaine au Caire, après la présentation vendredi à Doha d’un nouveau compromis en vue de la « mise en œuvre » d’un accord sur un cessez-le-feu.
Un accord n’a « jamais été aussi proche », a assuré le président américain, Joe Biden, qui s’est entretenu avec les dirigeants égyptien et qatari.
Le dirigeant a également appelé toutes les parties à ne pas « saper » les négociations. « Je pense que nous avons une chance », insisté M. Biden devant des journalistes, se disant « optimiste ».
Son secrétaire d’État, Antony Blinken, doit s’envoler samedi pour Israël afin de chercher « à conclure un accord » sur la base de la nouvelle proposition, selon le département d’État.
Mais deux cadres du Hamas ont indiqué à l’AFP que le mouvement rejetait de « nouvelles conditions » d’Israël.
Dans la bande de Gaza assiégée, la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre ne connaît pas de répit, et les violences se poursuivent en Cisjordanie occupée, où une attaque meurtrière perpétrée par des colons juifs a provoqué un tollé.
Après plus de dix mois de conflit, les efforts diplomatiques visent aussi à prévenir une riposte de l’Iran et de ses alliés, dont le Hezbollah, à l’assassinat, imputé à Israël, du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh le 31 juillet à Téhéran, et à la mort la veille du chef militaire du mouvement islamiste libanais dans une frappe israélienne près de Beyrouth.
Le premier ministre israélien a appelé les médiateurs à « faire pression » sur le Hamas, le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, prônant à l’inverse une « pression directe et efficace » sur Benjamin Netanyahu, lors d’un entretien téléphonique avec le premier ministre qatari.
