Nouveau président de la IIHF, Luc Tardif est un homme fascinant
Radio-Canada
« C’est incroyable. Tout simplement incroyable. Nous sommes à Saint Petersbourg. Tout de suite après l’élection, Vladimir Poutine voulait être le premier à féliciter le nouveau président. Ce n’est pas anodin. Et tout de suite après ce fut au tour de Thomas Bach. On vient d’entrer dans un autre monde… »
Quelques heures après avoir succédé à René Fasel à la tête de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) samedi, Luc Tardif savourait pleinement le remarquable témoignage de confiance que venaient de lui servir les bonzes du hockey international.
Natif de Trois-Rivières, où il a disputé une partie de son hockey junior au début des années 1970, Tardif s’est expatrié en France au début de l’âge adulte pour y poursuivre une carrière de joueur. Et il s’est enraciné dans ce pays, au point d’y devenir l’un des dirigeants sportifs les plus influents et respectés.
Président de la Fédération française de hockey sur glace depuis 2006, Tardif s’est aussi distingué au sein du comité de compétition de la IIHF à compter de 2012. Puis, il y a huit ans, René Fasel lui a demandé d’occuper le poste névralgique de trésorier de la IIHF.
Avant l’été dernier, je n’avais pas songé à devenir président mais il y a des gens qui m’ont sollicité et qui m’ont incité à le faire. Au départ, je leur répondais que j’étais déjà très content de m’occuper de la trésorerie et de siéger au comité exécutif de la IIHF. Mais en y réfléchissant comme il faut, je me suis rendu compte qu’au fil des ans, à force de participer aux discussions avec la LNH et le CIO, par exemple, j’avais gagné en expérience , explique-t-il.
Outre son rôle central dans les hautes sphères du hockey international, Luc Tardif est parallèlement l’un des personnages les plus en vue au sein du système sportif français.
Lors des deux derniers Jeux d’hiver (Sotchi 2014 et Pyeongchang 2018), il était le chef de mission de la délégation française. Au cours des dernières années, il a par ailleurs siégé au sein du comité ayant accouché de la spectaculaire candidature de Paris pour les Jeux de 2024. Il siège aussi au conseil d’administration du Comité olympique français et, depuis peu, il était à la tête du comité de préparation de Paris 2024.