
Nicolas Boily tentera à nouveau de gravir le mont Everest
Radio-Canada
Équipé de nouveau matériel, mieux préparé physiquement et soutenu par une toute nouvelle équipe, le Jeannois Nicolas Boily mettra le cap sur le mont Everest, en avril, pour tenter de gravir pour une deuxième fois le point culminant du monde.
À pareille date l’année dernière, le passionné d’alpinisme avait joué de malchance en se blessant et en contractant la COVID-19 durant l'ascension de ce sommet mythique.
J'ai eu un petit accident là-bas. J'ai aussi attrapé la COVID-19 et ça, je ne le savais pas. Quand je suis redescendu à cause de ma blessure, j'ai appris la nouvelle. On voyait sur les vidéos que j'étais tout le temps essoufflé. C'est que je manquais d'air, explique-t-il.
Au cours des dernières années, Nicolas Boily s’est donné comme objectif de gravir la montagne la plus élevée de tous les continents. Autrement dit, il veut relever le redoutable défi des sept sommets. Après avoir essayé en vain de se rendre en haut du mont Everest l'année dernière, la décision de tenter à nouveau l'expérience est survenue rapidement.
Dès que j’ai été installé dans un bon lit à la chaleur dans un hôtel, j'ai fait des plans pour revenir, confie-t-il.
Quand je vais avoir fini de gravir cette montagne-là, ça ne me tentera plus d’y retourner. Elle ne m’intéressera plus. Ce sera un peu comme les autres montagnes, raconte M. Boily.
« Là, je donne tout ce que j’ai pour être capable de le faire. »
Pour maximiser ses chances de réussite, Nicolas Boily a intensifié sa préparation.
L'entraînement a commencé au mois de juin. Présentement, je passe beaucoup, beaucoup d'heures sur mon vélo et en montagne. L'entraînement est un peu plus difficile [que par le passé] , mentionne Nicolas Boily qui a d’ailleurs perdu près de cinq kilogrammes depuis l’année dernière.
