
Nick Suzuki n'a jamais été le premier choix de personne: même l'Ontario l'a ignoré à 15 ans Nick Suzuki n'a jamais été le premier choix de personne: même l'Ontario l'a ignoré à 15 ans
TVA Nouvelles
C'est normal que nos surdoués du hockey puissent faire la grosse tête: ils ont passé leur vie à être vénérés, à se faire dire qu'il sont beaux et fins. Pas Nick Suzuki. Lui, il n’a jamais été le premier choix de personne.
Pas du Canadien. Pas de l’équipe qui l’a choisi au premier tour, les Golden Knights. Pas même d’Owen Sound, son équipe dans le junior.
Même pas de l’Ontario aux Jeux d’hiver du Canada quand il avait 15 ans. Il a fallu qu’un attaquant se casse une jambe pour que Suzuki soit intégré à la formation de départ de la délégation ontarienne. On l'avait inscrit sur la liste comme premier remplaçant.
Même s’il dominait le minor midget avec les junior Knights de London, on avait préféré à Suzuki une vingtaine de jeunes de sa province et de son groupe d’âge. Parce qu'il était petit et ne patinait pas comme le vent.
Méchante claque au visage.

Les hockeyeurs qui représenteront leur pays aux Jeux olympiques de Milan-Cortina d’Ampezzo, en février prochain, devront, semble-t-il, s’adapter à une nouvelle réalité: la patinoire construite pour les épreuves de hockey serait plus petite que celles qui correspondent aux standards de la Ligue nationale de hockey.












