Nick Suzuki: capitaine dans l'âme depuis très longtemps
TVA Nouvelles
Nick Suzuki n’est pas qu’un excellent joueur de centre. Il est aussi un habile cachotier.
Lundi matin, tout juste après l’annonce de sa nomination à titre de 31e capitaine de l’histoire des Canadiens de Montréal, le no 14 confiait avoir été approché à ce sujet par Martin St-Louis il y a un peu plus de deux mois.
Mais jamais Suzuki n’a, au courant de l'été, jugé opportun d’informer ses parents d’une quelconque possibilité qu’il accède au trône de leader suprême de son équipe, franchise la plus titrée de l’histoire de la Ligue nationale de hockey (LNH).
«Il n’a jamais laissé entrevoir la moindre chose à ce sujet», lance d’abord la mère de Nick, Amanda Suzuki, jointe au téléphone quelques minutes à peine après la belle nouvelle concernant son garçon.
«Il a vraiment géré tout ce processus de son côté, on dirait», ajoute-t-elle encore un peu incrédule.
Il est de coutume de voir un joueur rater les derniers matchs de la saison et revenir au jeu, par pure coïncidence, juste à temps pour les séries. Or, c’est tout le contraire qui est arrivé dans le cas de William Nylander : la supervedette des Maple Leafs de Toronto a pris part aux 82 matchs du calendrier régulier et a raté le premier duel des séries face aux Bruins de Boston. Un fait rare à pareil temps de l'année, où l'on a vu Patrice Bergeron, par exemple, jouer avec un poumon perforé.