
Mondial junior: le Canada sorti en quarts
Le Journal de Montréal
Le Canada a joué de malchance dans son match de quarts de finale face à la Tchéquie, étant éliminé grâce à un but inopportun dans les dernières secondes dans un revers de 3 à 2 mardi, à Göteborg, en Suède.
C’est la quatrième fois seulement dans son histoire que les représentants de la feuille d’érable subissent l’élimination en quarts. Les Tchèques ont causé toute une surprise, en plus de prendre leur revanche pour leur défaite en finale de l’an dernier aux mains du Canada.
Il ne restait que 11 secondes au cadran quand Jakub Stancl a battu Mathis Rousseau une deuxième fois. L’attaquant a dirigé un lancer qui a dévié sur le patin du défenseur Oliver Bonk, avant d’aboutir dans la cage.
«Nous savons tous à quel point c’est difficile de gagner à ce tournoi, surtout quand vous atteignez les quarts de finale, a avoué l’entraîneur-chef Alan Letang à TSN. [...] Ce soir, malheureusement, la chance n’était pas de notre côté avec cette déviation sur un patin. Je ne veux pas revenir à l’an dernier, mais les rebonds allaient dans notre sens et pas cette année.»
«C’est un sentiment horrible, un que tu ne veux jamais vivre, a admis le capitaine Fraser Minten. C’est nul d’avoir gâché une opportunité comme celle-ci. [...] C’était important pour moi, même si l’amertume va demeurer un certain temps. C’était un immense honneur d’avoir cette chance.»
Le Canada a tiré de la patte dans cette rencontre, surtout en raison d’une première période difficile. Dimanche, il avait aussi terminé la phase préliminaire et l’année de façon peu convaincante dans une victoire de 6 à 3 sur l’Allemagne.
Comme pour cette rencontre, l’unifolié a accordé le premier filet. Stancl a battu Rousseau d’un bon lancer des poignets à mi-chemin en première période.
Les 20 premières minutes furent assez occupées pour le gardien québécois. Il a empêché les Tchèques d’en ajouter rapidement en frustrant Dominik Rymon sur un lancer de punition. Sauf que le tir lointain de Tomas Cibulka, que le portier des Mooseheads de Halifax n’a jamais vu, a permis à ses rivaux de doubler leur avance.
Matthew Wood et Jake Furlong ont assuré la réplique canadienne en deuxième période. Ils ont cogné 12 fois à la porte au troisième engagement, mais Michael Hrabal a été solide, concluant la rencontre avec 28 arrêts. Comme Rousseau, le gardien tchèque a disputé chaque minute du tournoi pour son équipe.

Si le hockey se jouait sur papier et non sur la glace, on pourrait déjà attribuer la coupe Stanley aux Oilers d’Edmonton. Parmi nos 26 experts du Journal et de TVA Sports, la vaste majorité a prédit une victoire de Connor McDavid et de ses compagnons, dans cette revanche contre les Panthers de la Floride.

Les deux ont grandi dans les mêmes rues de Montréal-Nord, ils ont fait leurs débuts à la même école et ils ont réalisé le rêve de la NBA. Voilà que la présence de Luguentz Dort et de Bennedict Mathurin en finale du plus prestigieux circuit de basketball au monde propulse le rêve à un autre niveau et fait saliver le petit monde du basket québécois.

C’est la 11e fois de l’histoire, la troisième depuis que le format des séries à 16 équipes a été instauré, que les mêmes adversaires s’affrontent deux fois de suite en finale de la Coupe Stanley. À chacune des deux dernières occasions (les Oilers, en 1984, et les Penguins, en 2009), la formation vaincue à la première instance est parvenue à prendre sa revanche. Les chances que les actuels Oilers parviennent à répéter cet exploit sont fortes. Mais les Panthers en ont vu d’autres, eux qui disputeront une troisième finale d’affilée. Voici donc les forces en présence.