Michael Sabia portait déjà l’uniforme de Capitaine Canada
Le Journal de Montréal
TORONTO | Michael Sabia s’est rendu en Ontario moins de 48 heures avant son départ pour vanter le Canada à la communauté d’affaires séduite, qui a ouvert cette messe fédéraliste en entonnant un Ô Canada bien senti.
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Le moins que l’on puisse dire, c’est que le numéro 1 de la société d’État, qui rend si fiers les Québécois, avait la tête ailleurs ces derniers jours.
Et que le mot «Canada» sortait plus souvent de sa bouche que le mot «Québec».
Après avoir soutenu que l’entente entre le Québec et Terre-Neuve-et-Labrador allait faire du Canada une «superpuissance énergétique», il s’est rendu à Toronto lundi pour s’ouvrir sur sa vision économique du Canada.
Alors que François Legault jurait à Radio-Canada qu’il ne se définirait «jamais comme un fédéraliste», Michael Sabia semblait déjà porter les habits de chef des fonctionnaires canadiens.
«Je ne veux pas offenser personne, mais on a toutes sortes de déficits au Canada, monétaire, et d’autres. On a un déficit d’ambition», a-t-il lancé à Toronto, lundi dernier.
Une baisse d’impôt entre en vigueur mardi, comme l’avait promis le gouvernement de Mark Carney, lors de sa campagne électorale.
La décision du Canada de retirer sa taxe sur les géants américains du numérique vise à maintenir les États-Unis à la table des négociations.