Michael Rousseau n’est pas un reflet de la communauté anglophone
TVA Nouvelles
Les Québécois francophones avaient certainement raison d’être indignés par le fait que la compagnie aérienne nationale du Canada, Air Canada, ait choisi inexplicablement un directeur général qui n’est pas bilingue.
J’aimerais préciser que Michael Rousseau est l’exception plutôt que la règle aujourd’hui. La grande majorité des membres de la communauté anglophone du Québec qui y sont restés parlent français et beaucoup d’entre nous travaillons dans la langue de la majorité.
• À lire aussi: Affaire Michael Rousseau : la CAQ refuse de convoquer les patrons anglos
• À lire aussi: Français de Rousseau: une réaction exagérée, jugent des chroniqueurs anglophones
• À lire aussi: Michael Rousseau a commencé son apprentissage du français
Nous avons déployé des efforts considérables au cours des dernières décennies pour nous adapter. Il est également très important pour nous que nos enfants parlent la langue française.
Nos écoles ont très bien réussi à élaborer des programmes d’immersion en français et de français intensif comme deuxième langue, afin de s’assurer la maîtrise de la langue par nos jeunes à leur sortie de l’école secondaire.
Une raison importante pour laquelle l’affaire Rousseau a été si bouleversante pour nous est que l’épisode renforce un vieux stéréotype qui n’existe plus vraiment.
À la TÉLUQ, la seule université québécoise où toutes les évaluations se déroulent en ligne, il est facile de tricher dans certains cours en utilisant ChatGPT lors d'examens virtuels, raconte un étudiant. La direction promet la mise en place «sous peu» d’un système de télésurveillance pour contrer ce phénomène.
Les signes de la cohabitation difficile entre les personnes sans-abri et les résidents de Montréal s’accumulent et font monter le sentiment d’insécurité au sein de la population, mais le président de la Mission Old Brewery soutient que les premières victimes de la crise de l’itinérance sont les personnes qui vivent dans la rue.
«Dans la dernière année, j’ai pensé à me suicider», confie au Journal le cycliste, homme d’affaires et artiste peintre Louis Garneau. Entre le climat toxique qu’il dénonce au sein de la direction de son entreprise et l’épuisement professionnel qui l’afflige, la dernière collection de toiles qu’il a créée lui a permis de s’accrocher à la vie.