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Masques, Purell et bulles : les athlètes canadiens ne négligent rien à un mois des Jeux
Radio-Canada
Le planchiste Mark McMorris avoue qu'il n'a jamais eu aussi peur de contracter la COVID-19 qu'en ce moment. Le double médaillé olympique, qui l'a déjà eue en janvier 2021, sait qu'un résultat positif cette fois, à moins d'un mois des Jeux d'hiver de Pékin, peut faire dérailler ses plans. Comme beaucoup d'athlètes qui espèrent représenter l'unifolié en Chine, il ne laisse donc rien au hasard.
Enfermé dans sa chambre d'hôtel de Mammoth Lakes, dans la sierra Nevada, où il prend part à une compétition, McMorris dit qu'il va redoubler de vigilance jusqu'à ce qu'il arrive en Chine.
[La COVID] joue un rôle, c'est sûr. Tout juste avant Noël, c'est redevenu fou avec le nouveau variant. On doit avoir des résultats négatifs pour aller aux compétitions qui permettent de se qualifier pour les Jeux, puis d'autres résultats négatifs le 13 janvier, je crois, puis 96 et 72 heures avant le départ, un autre avant le vol et un à l'arrivée. Alors c'est vraiment réel en ce moment. C'est le plus intense que ç'a été jusqu'ici, a-t-il dit en entrevue à CBC.
« [S'isoler], c'est un petit prix à payer pour aller aux Jeux et je veux vraiment y aller alors je fais profil bas et j'essaie de rester en santé. C'est une aventure! »
Le Saskatchewanais ne s'inquiète pas des risques d'attraper la COVID-19 une fois aux Jeux olympiques. Là-bas, on sera si loin de tout le monde pour les épreuves de descente acrobatique et du grand saut, puis on reprendra l'avion pour rentrer alors ça ne m'inquiète pas. Ce qui m'inquiète, c'est de me rendre, avance-t-il.
Les sœurs Justine et Chloé Dufour-Lapointe font écho à ces propos. Cette année olympique est différente de toutes celles qu'elles ont connues. Si près de leur objectif, elles confient que le plus grand défi cette fois sera de se rendre aux Jeux.
On est vraiment dans une situation incertaine, extrême. Je pense qu’il faut faire aussi des choix extrêmes, a dit Justine, mercredi, à l'aube de la Coupe du monde à Mont-Tremblant.
« La COVID, dans les deux dernières années, n'a pas aidé. Ç'a changé beaucoup de choses dans notre entraînement, dans notre préparation et je pense que ça paraît un peu. »
Les deux sœurs ont passé les Fêtes ensemble, isolées pour mettre toutes les chances de [leur] bord.