Mariana Mazza expose ses toiles
Le Journal de Montréal
Artiste touche-à-tout, Mariana Mazza dévoile un nouveau talent avec sa première exposition d’art visuel, Queso Y Papa. En novembre, l’humoriste présentera 39 de ses toiles, qu’elle a conçues au fil de la pandémie. «Je n’ai pas de prétention derrière cette exposition-là, dit-elle. Mais je pense que le monde va trouver ça cool.»
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À l’adolescence, Mariana Mazza avait développé une passion pour la peinture. «Ma mère m’avait acheté un chevalet et je faisais beaucoup de peinture, raconte-t-elle au Journal. Il y a un an, avec la pandémie, j’ai recommencé officiellement. Je me suis monté un studio dans mon sous-sol et j’ai fait ça à temps plein.»
C’est sur le plateau de l’émission La Tour que l’humoriste a eu un coup de cœur pour le style pop art. «Il y avait une toile de Gerry Boulet et j’ai demandé qui avait fait ça. Ils m’ont dit que c’était Tina Cartier et je l’ai contactée.»
Tina Cartier s’est rendue chez l’humoriste et lui a montré comment elle procédait pour ses toiles. «Finalement, c’est complètement différent de ce que je fais, car elle utilise des néons. Mais j’aimais beaucoup ça», dit Mariana.
En octobre 2020, Mariana a commencé à s’équiper et à travailler sur une première toile, avec comme sujet le défunt rappeur The Notorious B.I.G. «J’ai vu le résultat. J’ai capoté et j’ai aménagé mon sous-sol», dit-elle.
Au lieu de partir de toiles blanches, Mariana Mazza a voulu travailler avec des photos d’icônes qu’elle admire, comme Madonna, Robin Williams, Dolly Parton et Jim Carrey. «J’ai pris des personnages universels et intemporels. [...] Je ne suis pas le genre à peindre des paysages. Ce que j’aime, c’est de prendre une photo existante et de mettre mon univers dedans.»
La comédienne Julie Perreault réalisera sa toute première fiction, intitulée L’Appel, une production originale de Club illico écrite par Luc Dionne et qui mettra en vedette une distribution cinq étoiles, composée de Magalie Lépine-Blondeau, Patrice Robitaille et Pier-Luc Funk dans les rôles principaux.
Premier festival de l’année, Santa Teresa est devenu un incontournable du printemps avec sa programmation qui laisse une belle place à la relève. Parmi les quelque 55 artistes à voir ce week-end, dont des humoristes pour la première fois, Le Journal a demandé à l’organisateur, Patrick Kearney, de cibler cinq rendez-vous à ne pas manquer.