Manifestations anti-mesures sanitaires : le chef de police de Winnipeg fait le bilan
Radio-Canada
Une semaine après la fin de la manifestation anti-mesures sanitaires dans les environs du Palais législatif, le chef du Service de police de Winnipeg, Danny Smyth est revenu sur les événements.
Il a répondu, dans une entrevue à Canadian Broadcasting CorporationCBC, aux critiques selon lesquelles le convoi anti-mesures sanitaires est resté trop longtemps dans les rues de la capitale manitobaine.
Le chef Smyth réitère que l’approche policière était axée sur le maintien de la paix et voulait prévenir une escalade qui aurait rendu la situation encore plus tendue.
Ceux qui vivent et travaillent dans le voisinage immédiat du Palais législatif ont longuement enduré [les effets de la manifestation]. Je le reconnais, et j’aurais aimé que nous puissions résoudre ce problème plus tôt, a-t-il déclaré.
Mais nous avons fait de notre mieux pour trouver une solution pacifique aussi vite que possible.
Pendant 20 jours, les manifestants ont ralenti la circulation et klaxonné dans le centre-ville.
Mardi dernier, la police leur a donné un ultimatum pour qu’ils quittent les lieux le lendemain. Ils s’exposaient à des arrestations et à des accusations s'ils restaient sur place.
Selon Danny Smyth, la promulgation par le gouvernement fédéral de la Loi sur les mesures d’urgence et la fin de l’occupation de trois semaines au centre-ville d’Ottawa ont joué un rôle dans la décision du Service de police de Winnipeg de dire aux manifestants qu’il était temps de partir.
Selon M. Smyth, la police a également estimé que les négociations avec le convoi de Winnipeg étaient dans une impasse.