Malgré une entente, trois CPE de Sept-Îles demeureront fermés lundi matin
Radio-Canada
Les trois CPE de Sept-Îles qui étaient toujours sans entente de principe locale dimanche matin sont finalement parvenus à un accord avec la partie patronale en fin de journée. Les CPE Le Petit lutin, Ritourn'ailes et Sous le bon toit demeureront toutefois fermés lundi matin.
Malgré l'entente survenue à l'échelle provinciale dans la dernière semaine, les syndiqués des Centre de la petite enfanceCPE de Sept-Îles détenaient toujours un mandat de grève local lui permettant de poursuivre les moyens de pression.
L'entente conclue dimanche après-midi fera l'objet d'un vote en soirée. Même si la majorité des membres se prononcent en faveur de l'accord, les familles qui fréquentent les établissements concernées devront patienter encore un peu.
Le Centre de la petite enfanceCPE Nid d’hirondelle, qui étaient quant à lui déjà parvenus à une entente dans les derniers jours, seront donc le seul à accueillir des enfants lundi à Sept-Îles.
Certaines questions liées aux pauses et à l’aide aux éducatrices, négociées localement, étaient au cœur des revendications du syndicat local.
La nouvelle entente de principe conclue dimanche à Sept-Îles empêchera qu’une travailleuse ait à s’occuper de deux groupes d’enfants simultanément lorsqu'une de ses collègues est en pause.
Selon la présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Centre de la petite enfanceCPE de Sept-Îles, Stéphanie Tanguay, il s'agit une victoire inédite au Québec.
Ça a été une grosse bataille pour nous, les travailleuses des Centre de la petite enfanceCPE à Sept-Îles. Je suis vraiment très très fière de vous annoncer que dans toute la province, c’est à Sept-Îles, qu’il y aura eu le premier règlement d’autopause au Québec, se réjouit-elle.
À l’échelle provinciale, les syndiqués de la Confédération des syndicats nationauxCSNont adopté à 93 % l'entente de principe survenue mercredi entre le gouvernement et les représentants de la Fédération de la santé et des services sociaux, mettant ainsi fin à la grève générale illimitée amorcée le 1er décembre.
