Magog veut limiter la location à court terme de type Airbnb dans son centre-ville
Radio-Canada
La Ville de Magog veut limiter la location à court terme de type Airbnb dans son centre-ville. Actuellement, il est possible de louer des unités de location à court terme sur la rue Principale Ouest entre les rues Sherbrooke et Merry. La Municipalité souhaite mettre un frein à ce genre de location.
Dans le précédent mandat du conseil municipal, la location à court terme de type Airbnb avait été autorisée dans le centre-ville, sur la rue Principale Ouest, entre Sherbrooke et Merry. On voulait s’assurer que ça ne devienne pas majoritairement du Airbnb, indique la mairesse de Magog, Nathalie Pelletier.
Cette dernière concède que la location à court terme est une offre intéressante, mais elle dit qu’il est important que des citoyens permanents demeurent dans ce secteur. C’est pour cette raison qu’on limite [ce genre de location de courte durée] à 100 portes. Actuellement, il y en a 200. Il s’agit d’unités commerciales, c’est-à-dire qui sont toujours louées, poursuit-elle.
Avec cette nouvelle réglementation, les nouvelles constructions spécifiquement destinées à la location à court terme dans ce secteur ne seront donc plus permises. On ne veut pas qu’il y ait de la rotation incessante au centre-ville. On veut aussi des résidents permanents, insiste la mairesse de Magog.
« Magog est une ville touristique. Beaucoup de villes dans le monde doivent faire face avec des quartiers où l’on retrouve exclusivement de la location à long terme. C’est ce qu’on veut éviter. »
Une soirée de consultation publique sera d’ailleurs organisée sur ce dossier le 14 mars prochain à 19 h 30.
Le mois dernier, les Magogois avaient d’ailleurs tranché : la location à court terme de type Airbnb reste interdite dans la plupart des résidences principales de la municipalité.
Un changement de loi provinciale permettra à l'ensemble des Québécois de louer leur résidence principale pendant moins de 31 jours dès mars 2023. Pour éviter les changements entraînés par cette loi, Magog a cependant voulu faire entrer des règlements en vigueur pour que la location à court terme reste interdite où elle l’était déjà.