
Les voitures d’occasion se font de plus en plus rares
TVA Nouvelles
Des concessionnaires automobiles de Shawinigan, en Mauricie, n'ont dans leurs cours que le cinquième des inventaires habituels.
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La pandémie, la pénurie de main-d'œuvre, la pénurie de composantes électroniques et les lenteurs de la chaîne d'approvisionnement sont à l'origine de ce phénomène qui contribue à la rareté de voitures neuves et usagées.
D'autres facteurs viennent l'aggraver comme le fait que les concessionnaires de voitures neuves conservent les voitures d'occasion qu'ils récupèrent, que l'encan hebdomadaire n'atteint plus que le tiers de son offre habituelle et que les Américains, avec leur monnaie plus forte, viennent écrémer le marché canadien.
«Les automobiles qui ont un an ou deux , elles, sont souvent vendues aux États-Unis», a déploré Roger Lavergne d'Inter-Section Auto de Shawinigan.
Son directeur des ventes actif dans le métier depuis 32 ans n'a jamais vu pareille situation. Récemment six clients de la région de Montréal se sont déplacés pour venir acheter leur voiture usagée à Shawinigan.
«Parlez à n'importe qui qui vend des véhicules depuis 25 ou 30 ans, ils disent tous la même chose. Les gens avaient des inventaires d'usagés à 60 véhicules. Aujourd'hui, ils n'en ont plus que dix», a noté Gaston Saint-Ours.
