Les visages abitibiens des Jeux du Québec
Radio-Canada
Cinq athlètes de l’Abitibi-Témiscamingue, qui pratiquent des disciplines aussi variées que l’haltérophilie et le patinage artistique, révèlent leurs attentes respectives en prévision de la finale des Jeux du Québec, inaugurée aujourd’hui à Rivière-du-Loup.
Belle technique, solide, pointe les coudes. L’entraîneur adjoint au Club d'haltérophilie Héraclès de Rouyn-Noranda, David Petit, recourt à ces formules pour soutenir Nicolas Lafontaine, 15 ans, tandis qu’il complète l’une de ses dernières séances d’entraînement en prévision des Jeux du Québec.
Je suis relativement excité, confie l’adolescent. Il y a beaucoup de pression qui s’en vient, mais j’ai quand même hâte de partir.
Nicolas partage au moins un point en commun avec d’autres athlètes rencontrés : il vivra ses premiers jeux provinciaux. Une perspective qui l’enchante, d’autant que plusieurs compétitions sportives furent annulées ces dernières années en raison de la pandémie.
La cérémonie d’ouverture, qui aura lieu vendredi soir, lui permettra de troquer sa barre horizontale d'haltérophilie pour le drapeau de la délégation témiscabitibienne. Il aura l’honneur de le porter, une reconnaissance pour signaler qu’il représente un espoir de médaille. Je veux performer et faire de mon mieux là-bas, ajoute-t-il.
Nicolas veut s'amuser, mais il veut aussi gagner. Une victoire implique dans son cas de réussir ses trois essais à l’arraché et ses trois essais à l’épaulé-jeté, tout en surpassant les autres haltérophiles. Un objectif conséquent pour celui qui rêve de participer aux Jeux olympiques.
À l’arraché, mon record personnel est de 87 kilogrammes et de 103 kilogrammes à l’épaulé-jeté. Établir un record personnel, c’est toujours plaisant. Si j’en suis capable, je vais le faire, promet-il.
Le fondeur Alexandre Anctil ne rêve pas encore d’un podium. Il espère plutôt acquérir de l’expérience. C’est vrai pour l’épreuve de ski classique, mais aussi pour l’épreuve de ski patin.
C’est vraiment l’occasion de prendre de l’expérience, plaide l’Amossois. Je vais essayer de reproduire les résultats que j’ai faits la semaine dernière. Alexandre, 13 ans, se remet tout juste d’une compétition NorAM qui avait lieu à Saint-Gabriel-de-Brandon.