
Les syndicats des employés municipaux de Yellowknife refusent l’arbitrage
Radio-Canada
Les syndicats représentant les employés de la Ville de Yellowknife « déclinent » la proposition faite par l'employeur, jeudi, de se tourner vers un processus d’arbitrage exécutoire.
Quelque 205 employés municipaux sont en débrayage depuis le 8 février en lien avec le renouvellement de leur convention collective échue depuis décembre 2021.
Dans un communiqué conjoint, le Syndicat des travailleurs du Nord (UNW) et l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) affirment que la décision d’un arbitre exigerait plusieurs semaines d'attente et qu’à ce moment-ci, peut-on lire, nous pensons que la meilleure avenue pour une entente est par la négociation .
« Chaque ronde de négociations est différente, et pour chacune, le syndicat choisit la voie, que nous pensons, mènera vers le meilleur résultat possible pour nos membres. »
Les pourparlers achoppent sur la question salariale. Dans sa plus récente offre, les syndicats demandent une augmentation de 3,75 % pour 2022 ainsi que pour 2023, alors que la Ville propose plutôt 2 % par année pour la même période.
Sur son site web, l’AFPC a publié un tableau (Nouvelle fenêtre) (en anglais) des salaires de base offerts par la Ville de Yellowknife, indiquant que les salaires des directeurs n'étaient pas rendus publics par l’employeur.
Pour sa part, la mairesse Rebecca Alty a publié sur les réseaux sociaux (Nouvelle fenêtre) (en anglais), vendredi après-midi, une première réaction au conflit, invitant les syndiqués à se rallier au processus d’arbitrage exécutoire. Elle y vend, entre autres, le mérite de permettre la reprise des activités de la Ville pendant le déroulement du processus.
Le désir des syndicats de poursuivre la négociation - [désir] qu’ils n’ont pas démontré au cours des 11 derniers jours - prolonge la grève. Notre offre d’avoir recours à l’arbitrage exécutoire demeure, écrit Rebecca Alty.
