
Les représentants des agences privées de placement défendent leur présence dans le réseau Les représentants des agences privées de placement défendent leur présence dans le réseau
Radio-Canada
Rappelons que le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue a dépensé un peu plus de 71 millions de dollars pour l’utilisation de la main-d'œuvre indépendante en 2021-2022.
Le président de l’Association, Patrice Lapointe, doit témoigner en commission parlementaire le 14 mars concernant le projet de loi 10 qui prévoit modifier l’organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux. Le gouvernement du Québec a annoncé vouloir cesser de recourir aux agences privées d’ici 2026.
On n’a pas toutes les solutions, avoue Patrice Lapointe. Nous, ce qu'on propose, d’abord et avant tout, c’est d’avoir une discussion ouverte avec le gouvernement. Ce qu’on veut, c’est qu’il y ait une reconnaissance du caractère historique de partenariat qui existe entre les agences de placement et le réseau de la santé. Il y a eu des besoins dans la région de l’Abitibi, il y a eu des besoins partout au Québec durant la pandémie qui ont été gigantesques et les agences ont répondu présentes.
L’Association des entreprises privées de personnel soignant du Québec rapporte que 86 % des employés d’agences en Abitibi-Témiscamingue ne souhaiteraient pas retourner dans le réseau public.
N’ayant pas de données précises sur le nombre de travailleurs en Abitibi-Témiscamingue reliées à leurs membres, le président de l’Association, Patrice Lapointe rapporte que 87 personnes qui travaillent dans une agence dans la région ont répondu au sondage.
Essentiellement, ce que je vous dis c’est qu’on n’est pas en mesure de chiffrer le nombre de personnes exact, mais la façon dont on a obtenu nos chiffres, c’est qu’on a procédé à un sondage en ligne avec l’ensemble de nos membres. L’ensemble de nos membres a distribué le sondage au personnel qui travaille pour leurs agences et ce sont des réponses qui étaient fournies anonymement par les employés d’agence, rapporte-t-il.
Il souligne que pratiquement une personne sur cinq qui travaille en agence au Québec a participé au sondage mené par la firme Tact à l’aide d’outils de la firme Léger marketing.
