Les rapports de genre en plein air au coeur d’une étude Les rapports de genre en plein air au coeur d’une étude
Radio-Canada
Elle a mené une étude sur le sujet après avoir accompagnée plusieurs étudiants en expédition de canot.
Chaque année, on descend une rivière, on fait face aux rapides et ce que j’observais, c’est une grande disparité de confiance en soi lorsque venait le temps de relever des défis techniques en rivière, raconte-t-elle
Je voyais des femmes très compétentes avoir peu confiance en leurs compétences et hésiter à relever des défis alors que des fois certains hommes qui avaient moins de compétences avaient beaucoup plus de confiance en eux que les femmes.
Elle précise que le monde du plein air est encore majoritairement masculin. Elle a eu l’impression que la composition du groupe pouvait influencer sa dynamique et qu’elle semblait avoir un effet sur la confiance en soi des membres.
Dans le cadre de son étude, elle a observé un groupe de 24 étudiants lors d’une expédition de canot de 28 jours dans le nord du Québec.
C’était des étudiants du baccalauréat en intervention plein air [...] J’ai observé la division des tâches en expédition, les discours, les relations sociales, qui était reconnu par ses pairs, qui l’était moins et quelles caractéristiques étaient valorisées chez les étudiants.
Elle a constaté que les femmes étaient impliquées dans l’ensemble des tâches, ce qui n’était pas nécessairement le cas des hommes.
Que les tâches soient peu valorisées ou plus valorisées, [les femmes] essayaient d'avoir une forte implication partout, tandis que les hommes semblaient s’intéresser davantage aux tâches qui étaient plus valorisées comme les tâches techniques, explique Lorie Ouellet.