
Les résidents de Hay River et de Kátł’odeeche devront s’armer de patience
Radio-Canada
Les résidents de Hay River et de la Première Nation Kátł'odeeche évacués dimanche en raison d’un feu de forêt ne sont pas près de pouvoir retourner chez eux, selon les autorités ténoises, qui ont tenu un premier point de presse sur l’état des lieux jeudi matin.
Plus de 3500 personnes ont dû quitter leur résidence en vitesse dans la nuit de dimanche à lundi en réponse à un ordre d’évacuation et le feu, qui s’étend maintenant sur 1782 hectares, n’est toujours pas maîtrisé.
« [Nous nous attendons] à ce que l’activité du feu soit volatile [et] que les vents poussent l’incendie loin des communautés, mais le niveau d’activité du feu continue d’être un défi pour les efforts de lutte. »
Ainsi, les onze équipes de lutte contre les incendies aidées d’hélicoptères et d’avion-citernes n’auront pas de répit au cours des prochains jours, selon les autorités, alors que les conditions météorologiques demeurent extrêmement chaudes et sèches.
Pour l’instant, le ministre de l’Environnement et des Changements climatiques et ministre des Affaires municipales et communautaires, Shane Thompson, affirme ne pas avoir encore demandé l’aide d’autres territoires ou du fédéral, tout en précisant que ces gouvernements se sont montrés ouverts à prêter main-forte.
Les autorités confirment que 15 bâtiments de la Première Nation Kátł'odeeche ont été la proie des flammes et le ministre assure que la planification pour loger ces résidents une fois l’ordre d’évacuation levé a été entamée.
Nous avons eu une discussion avec le chef et le conseil de bande [...] Ultimement, nous aimerions être en mesure de garder les gens aussi près que possible de leur famille et amis, a indiqué le ministre qui, du même souffle, souligne que la planification est complexe.
« C’est un long processus, mais nous sommes en avance. Nous avons commencé [la planification] il y a environ deux jours et il y a eu beaucoup de communications et de discussions [en cours]. »
Les autorités rappellent que Yellowknife demeure le meilleur endroit pour se réfugier et que la décision de lancer un ordre d’évacuation n’est pas prise à la légère [...] c’est très sérieux.
