Les républicains bien placés, mais pas de « vague rouge » aux élections de mi-mandat
Radio-Canada
Les républicains étaient en passe mercredi de prendre le contrôle de la Chambre des représentants d'une courte tête, au lendemain d'élections de mi-mandat qui confirment la profonde polarisation de l'Amérique, mais où les démocrates de Joe Biden ont bien mieux résisté que prévu.
La vague rouge (la couleur des républicains) annoncée n'a pas eu lieu mardi, privant sans doute Donald Trump de quoi propulser ses velléités de reconquête de la Maison-Blanche.
L'ancien président observait d'ailleurs un silence peu habituel. Le président démocrate devait lui tenir une conférence de presse à 16 h, heure normale de l'Est.
Ce qui ressort des élections de mi-mandat est assez mauvais pour Donald Trump, résumait à l'AFP Jon Rogowski, professeur de science politique à l'université de Chicago.
Non seulement les électeurs ont rejeté de nombreux candidats adoubés par Donald Trump, mais ils ont aussi rejeté ses idées, a-t-il relevé, en citant par exemple une série de référendums sur le droit à l'avortement.
Plus de 12 heures après la fermeture des derniers bureaux de vote, l'Amérique attendait encore de connaître le sort de plusieurs scrutins décisifs et disputés comme en Arizona ou dans le Nevada.
Et, prudents, les grands médias américains se gardaient d'annoncer leurs projections pour le contrôle des 435 sièges à la Chambre des représentants, la majorité se situant à 218.
Malgré cela, le ténor républicain Kevin McCarthy, qui devrait en cas de victoire devenir le prochain président de la chambre basse, succédant à la présidente Nancy Pelosi, se voulait confiant.
Il est clair que nous allons reprendre la Chambre des représentants, a-t-il assuré dans la nuit de mardi à mercredi.
