
Les propriétaires encore gagnants Les propriétaires encore gagnants
TVA Nouvelles
Gary Bettman avait raison de rire durant son point de presse vendredi, lorsqu’il a annoncé une nouvelle convention collective de quatre ans qui va commencer officiellement le 16 septembre 2026.
Alors que la LNH est en forte progression dans ses revenus (6,6 milliards $US lors de la saison 204-2025) et que la ligue évalue le prix d’une prochaine expansion à 2 milliards $ par équipe (c’était 650 millions $ en 2018 pour Seattle), l’Association des joueurs de la LNH a décidé de faire des concessions majeures à la LNH, ce qui dans les faits, aurait dû être le contraire.
L’adage dit qu’un syndicat est aussi fort que ses membres. Il y a de grosses questions à se demander sur l’intérêt des joueurs envers les conditions économiques qui les touchent directement et ce manque d’intérêt explique parfaitement les nouvelles concessions qui ont été acceptées.
Et des concessions, les joueurs n’ont pas arrêté d’en faire depuis 20 ans. D’abord avec l’arrivée d’un plafond salarial fixe en 2005. Ensuite en 2013, en acceptant que le partage des revenus (avec les propriétaires) passe de 57% à 50% (c’est 4 milliards $ de moins dans les poches des joueurs depuis cette décision). Et c’est sans oublier qu’ils ont accepté de limiter la durée des ententes. Petit rappel, depuis 2013, un contrat pour un joueur autonome avec compensation, est d’un maximum de huit ans et c’est sept ans pour les joueurs autonomes sans compensation. Il n’y avait pas de durée limite avant 2013.
Aujourd’hui, pour une raison complètement inexpliquée, (à part pour éviter les nombreuses erreurs de certains directeurs généraux, mais ce n’est pas le problème des joueurs) l’AJLNH a accepté de baisser à sept ans une prolongation de contrat pour un joueur autonome avec compensation et à six ans pour un joueur autonome sans compensation.

Les hockeyeurs qui représenteront leur pays aux Jeux olympiques de Milan-Cortina d’Ampezzo, en février prochain, devront, semble-t-il, s’adapter à une nouvelle réalité: la patinoire construite pour les épreuves de hockey serait plus petite que celles qui correspondent aux standards de la Ligue nationale de hockey.

Alexander Karmanov fait 7 pieds 3 pouces sur patins et ce n’est même pas une échalotte. À 17 ans, il pèse 280 lb. Mettons quand même une chose au clair, le plus grand hockeyeur au monde aspire à bien plus que devenir votre bête de cirque. Il est capable de jouer et il a une chance réelle de passer à l’histoire dans la LNH.











