
Les policiers sont prêts pour le retour du couvre-feu au Québec
Radio-Canada
Les policiers du Québec seront sur les routes pour faire respecter le couvre-feu imposé par le gouvernement à compter de 22 h ce soir et ne feront pas d'exception pour les récalcitrants.
Le gouvernement Legault a annoncé jeudi le retour de l’interdiction de se trouver dans les lieux publics entre 22 h et 5 h du matin à cause de la flambée des cas déclarés de coronavirus.
Malgré un fort taux d'absentéisme dans plusieurs services essentiels en raison des nombreux cas de COVID-19 et de l’isolement préventif, « les policiers sont là et en grand nombre », a assuré Didier Deramond, directeur général de l’Association des directeurs de police du Québec, au micro de l'émission Tout un matin, diffusée sur ICI Première.
L’heure n’est plus aux rappels, a souligné M. Deramond, qui a soutenu que les Québécois ont été bien informés de cette mesure.
« Après 22 mois [de pandémie], la période de grâce, s’il devait y en avoir une, on l’a eue. »
Comme l’année dernière, la Sécurité publique lancera une alerte à la radio, à la télévision et sur les réseaux de téléphonie cellulaire pour prévenir la population de l’entrée en vigueur du couvre-feu.
Après 22 h, les seules personnes qui pourront se trouver à l’extérieur sont celles qui doivent se rendre au travail, suivre un cours, acheter des médicaments, recevoir des soins de santé, faire un don de sang, reconduire un enfant chez l'autre parent qui en a la garde ou sortir son chien pour qu'il fasse ses besoins, entre autres. Toutefois, les personnes sans abri sont exemptées de l'application du couvre-feu.
Comme lors du couvre-feu précédent, toutes les personnes qui se promèneront à l'extérieur pendant le couvre-feu seront de facto considérées comme étant en infraction et devront justifier la raison de leur déplacement. Les travailleurs devront avoir en leur possession un formulaire d’attestation de déplacement en dehors des heures permises, notamment.
Les contrevenants s’exposeront à des amendes allant de 1000 $ à 6000 $ s’ils ne sont pas en mesure de justifier adéquatement la raison de leur sortie. Les jeunes de 14 ans et plus sont passibles d’une amende de 500 $.