Les Oilers des séries n’ont pas été aussi bons que ceux de la saison
Radio-Canada
Les supporteurs y croyaient, les joueurs y croyaient, l’entraîneur-chef y croyait, le directeur général y croyait aussi. Les Oilers semblaient destinés à devenir champions de la Coupe Stanley, mais leur rêve a pris fin en six rencontres face aux Golden Knights de Vegas.
Si elle était bien nantie, la formation qui a baissé pavillon en six rencontres n’était pas parfaite. Aucune équipe ne l’est jamais vraiment non plus. L’Avalanche, l’année dernière, ne comptait pas sur un gardien de premier plan et a tout de même réussi à mettre la main sur le trophée tant convoité.
Les Oilers avaient une équipe suffisamment talentueuse pour devenir les nouveaux champions. Si tous avaient joué comme ils l’ont fait dans la dernière ligne droite de la saison, on ne parlerait pas aujourd’hui de la saison de l'équipe au passé.
Le jeu défensif a été une des principales lacunes des Oilers durant les séries. Dans les 15 derniers matchs de la saison, l’équipe a accordé en moyenne 29,5 tirs au but par rencontre.
Durant les 12 matchs des séries, cette moyenne est montée à 31,5.
Non seulement on a accordé plus de tirs par match, mais la couverture des défenseurs dans leur zone n’a pas été aussi efficace. Trop souvent on a laissé les joueurs des Kings et des Golden Knights manœuvrer à leur guise au tour du filet de Stuart Skinner.
Cody Ceci et Darnell Nurse ont connu des séries éliminatoires difficiles. Souvent utilisés face aux meilleurs trios adverses, ils n’ont pas réussi à être aussi bons que durant la saison.
Vincent Desharnais a connu des ratés dans quelques matchs. C’est normal qu’un joueur qui en est à sa première saison dans la Ligue nationale de hockey (LNH) commette certaines erreurs, mais il avait été si bon en saison que ses erreurs sont survenues un peu comme une surprise.
Philip Broberg a été peu utilisé, mais on a pu constater qu’il n’était pas encore prêt pour un rôle à plein temps dans la LNH.
