Les Maple Leafs jouent le tout pour le tout en vue des séries
Radio-Canada
ANALYSE – Les Maple Leafs de Toronto pourraient-ils enfin passer le premier tour des séries éliminatoires? Le directeur général Kyle Dubas a en tout cas donné tous les moyens possibles à son équipe pour y parvenir en multipliant les échanges ces derniers jours.
Jamais ne l'avait-on vu aussi actif à l'approche de la date limite des transactions dans la LNH. Dubas avait, certes, fait des échanges à pareille date ces dernières années, mais pas autant. Il en a bouclé cinq depuis le 17 février et non des moindres.
Il a d'abord fait l'acquisition de Ryan O'Reilly et Noel Acciari, des Blues de Saint-Louis, puis de Jake McCabe et Sam Lafferty, des Blackhawks de Chicago. Mardi, il a aussi mis la main sur les défenseurs aguerris Luke Schenn et Erik Gustafsson lors d'une journée où il a conclu trois échanges distincts.
O'Reilly était capitaine des Blues avec lesquels il a gagné la Coupe Stanley en 2019. C'est un leader et un joueur hors pair, surtout en éliminatoires. Acciari, McCabe, Lafferty et Schenn sont tous des joueurs robustes. Schenn est d'ailleurs le meneur au chapitre des mises en échec dans la LNH cette saison.
En septembre, Kyle Dubas parlait de cette saison comme d'une autre chance de changer la perception de l'équipe. Il a rempli sa part du contrat, dont il écoule la dernière année d'ailleurs, avec ces transactions.
Son équipe est désormais plus aguerrie, plus robuste, plus complète et plus compétitive. Elle est, sur papier à tout le moins, ce qu'elle n'était finalement pas ces dernières années en séries éliminatoires.
On joue le tout pour le tout (''all in''), a dit O'Reilly, l'une de ces nouvelles acquisitions, mercredi à Edmonton.
Le format des éliminatoires étant ce qu'il est, les Leafs devraient de nouveau affronter le Lightning de Tampa Bay au premier tour. Et s'ils l'emportent, ils rencontreront probablement les Bruins de Boston au tour suivant, une équipe qui connaît actuellement l'une des meilleures saisons de l'histoire de la ligue.
La tâche est titanesque, mais Dubas ne s'en plaignait pas lorsqu'il a rencontré les journalistes à Seattle lundi. C'est bon pour les amateurs, pour la ligue et pour ses joueurs aussi, disait-il.