Les ligues non genrées du Club de tennis de Buckingham : une expérience réussie
Radio-Canada
Le Club de tennis de Buckingham (CTB) existe depuis plus de 50 ans, mais c'est en 2022 qu'il a vécu son plus grand changement à ce jour. Depuis le début de l'été, les coéquipiers et les adversaires des joueurs ne sont plus déterminés en fonction leur genre, mais plutôt selon leurs aptitudes respectives.
C'est absolument une bonne chose, je trouve que ça augmente la variété de personnes avec qui ou contre qui on peut jouer, souligne Sylvie Giguère, membre du club depuis une quarantaine d'années.
C'est sûr qu'au début on se demande dans quoi qu'on s'embarque, il y a eu des questionnements un peu, mais finalement, à l'usage, c'est fameux, renchérit Gaétan Cantin. Peu importe le sexe, dans le fond ce qu'on veut, c'est avoir des matchs qui sont plaisants et agréables pis ça, ça le permet.
Ce récent changement de cap permet aussi aux joueurs les plus passionnés de pratiquer leur sport favori plus souvent, fait valoir le président du CTB, Frédéric Gaudreau.
Maintenant, on a quatre soirs d'activités par semaine pis vu que c'est non genré, ils ont l'occasion de participer aux quatre soirs si c'est ce qu'ils désirent faire de manière hebdomadaire, explique-t-il.
Les 74 membres du club doivent s'autoévaluer chaque semaine afin d'être jumelés avec des joueurs d'un calibre similaire. De cette façon, tout le monde y trouve son compte, qu'il s'agisse de débutants ou de vétérans.
Pour tout le club, c'est mieux, parce qu'on ne s'occupe pas des genres, on s'occupe du niveau de jeu, affirme Léo De La Chevrotière, l'un de ceux qui pratiquent ce sport de raquette depuis belle lurette.
C'est un sport que j'aime regarder à la télé et donc j'ai voulu le pratiquer. Ça ne fait pas super longtemps que je le pratique, mais j'adore la convivialité et l'esprit d'équipe, se réjouit à son tour Jacinthe Bélec, une autre membre du club.
Au cours des prochaines années, le Club de tennis de Buckingham aimerait ramener ses cours pour enfants, un volet qui a récemment disparu en raison de la pandémie.