Les leçons de Gabriel Diallo
Radio-Canada
Le premier match de Gabriel Diallo en Coupe Davis aura duré à peine plus d’une heure, moins que la durée normale d’un cours à l’Université du Kentucky, où étudie présentement le Montréalais.
Le joueur de 20 ans n’a pas fait le poids contre le Serbe Laslo Djere, 66e mondial. C’est Diallo lui-même qui l’a admis en point de presse dimanche à Valence, en Espagne. Il l’a admis en toute humilité, sans honte et avec le sourire même.
L’expérience acquise va m’aider, même si ce n’était pas le résultat que j’espérais, a dit le jeune joueur. Cette expérience va m’aider à gérer mes émotions, à mieux jouer devant de grandes foules et lors de mes prochains affrontements avec de très bons joueurs. Ça va me rendre meilleur.
Diallo, 334e mondial, ne pensait pas avoir la chance de représenter son pays en Coupe Davis si rapidement. En début d’année, il pointait au 991e rang mondial. Il y a un mois à peine, il était 553e. Sa victoire au tournoi challenger de Granby, au mois d’août, lui a fait faire un bond de géant.
Mais plus un joueur s’approche du sommet du classement, plus les marches sont grandes.
Je dois baisser la tête et travailler 20 fois plus fort, a dit Diallo. On verra pour la suite.
Il a appris seulement dans la nuit de vendredi à samedi qu’il jouerait en simple contre la Serbie en raison de l’état de santé de Vasek Pospisil.
Diallo et Alexis Galarneau, le quatrième mousquetaire canadien à Valence cette semaine, préparaient un repas pour Félix Auger-Aliassime vers 1 h 30 du matin.
Le Québécois recevait des traitements après ses deux longs matchs disputés contre l’Espagne.