Les Jeux de la francophonie canadienne, prévus en 2022 à Victoria, sont annulés
Radio-Canada
Après avoir été reportés deux fois en moins de deux ans en raison de la pandémie, les huitièmes Jeux de la francophonie canadienne (JeuxFC), qui devaient se tenir à Victoria à l’été 2022, sont finalement annulés, annonce la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF).
La pandémie de la COVID-19, qui sévit toujours, nous incite à prendre cette décision difficile, indique la Fédération de la jeunesse canadienne-françaiseFJCF par communiqué. Malgré tout le travail fait pour assurer la tenue de notre événement et les plans solides proposés pour y arriver, il demeure difficile d’assurer la santé et la sécurité de toutes les personnes impliquées avec les JeuxFC, ce qui reste toujours notre priorité.
La Fédération indique aussi que les défis logistiques imposés par la pandémie et des difficultés de recrutement ont rendu les Jeux difficiles à réaliser.
Ce n'est pas une décision qu'on a prise à la légère, explique sa présidente, Marguerite Tölgyesi.
La prochaine édition de cet événement qui rassemble de jeunes francophones de 14 à 18 ans de partout au pays pour des épreuves sportives et artistiques est désormais prévue en 2025.
La présidente du comité organisateur, Marie-Pierre Lavoie, parle d’une journée extrêmement difficile pour les gens impliqués dans l’organisation des Jeux, et surtout pour les participants, mais elle indique comprendre les raisons de l’annulation.
Les jeunes en ont pâti de la pandémie, et ça me fait énormément de peine qu’on ne puisse pas offrir ce grand événement-là aux jeunes, dit-elle.
Le comité se penche cependant, indépendamment de la Fédération de la jeunesse canadienne-françaiseFJCF, sur la possibilité de préparer un événement de remplacement qui aurait lieu à Victoria au moment prévu initialement pour les Jeux de la francophonie.
On a quand même cette période-là du mois de juillet qui est réservée, on a des bailleurs de fonds, on a des partenaires, on a des gens qui sont impliqués, alors peut-être qu’on aurait des solutions à proposer, indique Marie-Pierre Lavoie, qui précise qu’un plan alternatif pourrait être rendu public au mois de janvier.