Les footballeurs francophones du N.-B. attirent l’oeil des recruteurs
Radio-Canada
Plusieurs joueurs des écoles secondaires francophones du Nouveau-Brunswick ont reçu des offres d’équipes collégiales et universitaires, une tendance qui s’accentue depuis quelques années.
Ce n’est que récemment que davantage de recruteurs des équipes collégiales du Québec viennent observer les jeunes francophones de la région, surtout en raison des succès récents de trois équipes francophones du sud de la province : les Castors de Sainte-Anne, les Olympiens de l’Odyssée et les Matadors de Mathieu-Martin.
Déjà que les universités anglophones sont très présentes dans l'environnement de nos équipes, celles des recruteurs québécois permet d’ouvrir des portes à d’autres opportunités pour poursuivre des études en français, concède le coentraîneur des Olympiens de l’Odyssée, Alex Mercier.
Depuis cinq ans, 33 jeunes de ces trois écoles ont reçu des invitations de cégeps ou d’universités. Parmi ces invitations, 21 ont été lancées au cours de la dernière année.
Alex Mercier n'attribue pas ce succès à un facteur en particulier.
Les entraîneurs sont souvent des anciens qui reviennent et partagent leur passion dans leurs interactions avec les jeunes sur le terrain. Cette situation a non seulement permis de créer des équipes, mais également des programmes de football de qualité. Le recrutement de nos jeunes vient en témoigner, dit-il.
La présence de recruteurs d’établissement du Québec en plus des équipes universitaires anglophones de la région ouvre davantage de portes aux jeunes footballeurs francophones.
Selon M. Mercier, auparavant les athlètes qui se joignaient aux équipes des écoles secondaires avaient une expérience dans d’autres sports, comme le hockey, le baseball ou le soccer.
Maintenant, ce sont de vrais joueurs de football passionnés qui se joignent à nous, constate-t-il.