
Les films francophones à ne pas manquer au WIFF
Radio-Canada
Les francophones de la région auront l’embarras du choix cette année au Festival international du film de Windsor (WIFF) alors que 43 longs métrages francophones sont à l’affiche du festival. Voici quelques suggestions de films à ne pas manquer.
Le dernier film de l’actrice et réalisatrice québécoise Monia Chokri que l’on a connu pour ses rôles dans des films de Xavier Dolan (Laurence Anyways, Les amours imaginaires) est une comédie coproduite par le Canada et la France.
L'œuvre satirique raconte la vie d'un couple en mal de piquant, entre misogynie internalisée et quête de libération sexuelle. L’arrivée d’une gardienne sauvera-t-elle la mise ? On nous promet assurément des performances d’acteurs hors-du-commun et des soupçons divertissants de surréalisme.
À voir au théâtre Capitol (salle Kelly) vendredi 28 octobre à 22 h 45.
Ce film, qui met en vedette deux actrices incontournables du cinéma français, Charlotte Gainsbourg et Emmanuelle Béart, a retenu l'attention lors de son passage à la Berlinale au mois de février dernier. Paris Match avait qualifié le réalisateur Mikhaël Hers, dont c’est le quatrième long-métrage, de secret le mieux gardé du cinéma français.
L’histoire interpellera tout autant les artisans de la radio (puisqu’un personnage se trouve un emploi à la radio la nuit) que les amateurs d'histoires intimes de gens ordinaires. On nous convie doucement à un retour, la nuit, dans les années 80 à Paris. Un des films français à ne pas manquer certainement cette année.
À voir à l'École des arts créatifs (Armouries) le vendredi 28 octobre à 15 h 30 et le jeudi 3 novembre à 15 h 10.
Les résidents de Windsor auront enfin la chance de découvrir le chouchou de plusieurs festivals de cette année. Falcon Lake a notamment été à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en mai dernier. Le premier film de l’actrice et maintenant réalisatrice Charlotte Lebon a également été présenté comme film d’ouverture au Festival du nouveau cinéma à Montréal il y a quelques semaines.
Le film, une autre coproduction franco-canadienne, explore les liens qui se développent entre deux adolescents qui se rencontrent pendant leurs vacances dans un chalet au bord d'un lac sur fond d’énigmatique histoire de fantômes. L’actrice et réalisatrice québécoise qui a bâti la majeure partie de sa carrière en France transpose librement l’histoire d’une bande dessinée de Bastien Vivès dans un paysage québécois.
