
Les Eastern Mavericks d’Adélaïde recrutent deux Gee-Gees de l’Université d’Ottawa
Radio-Canada
Les Eastern Mavericks d'Adélaïde, en Australie, ont décidé de faire leurs emplettes chez les Gee-Gees de l'Université d'Ottawa pour améliorer leur équipe de basketball féminin cet hiver. Oksana Gouchie-Provencher et Brigitte Lefebvre-Okankwu traverseront bientôt l'océan Pacifique pour rejoindre le club qui évolue en NBL1, la deuxième division australienne.
Le processus de recrutement a été facilité par le fait que les deux joueuses partagent le même agent.
Il m'a trouvé une opportunité en Australie et j'ai vite décidé. Je n'ai pas hésité pis j'ai saisi cette opportunité-là, explique Gouchie-Provencher, qui vivra ainsi sa première expérience professionnelle à l'âge de 24 ans.
Ce n'était pas le plan que j'aille dans la même équipe qu'Oksana, mais quand cette occasion-là s'est présentée et que c'était vraiment un bon contrat, j'ai dit pourquoi pas?, enchaîne Lefebvre-Okankwu.
La Gatinoise s'attend à affronter des adversaires plus aguerries que ça n'a été le cas aux Émirats Arabes unis l'an dernier, où elle avait complètement éclipsé la compétition.
Il faut souligner que les Australiens sont friands de basketball. Le pays figure au 3e rang mondial chez les hommes et chez les femmes. Les porte-couleurs des Gee-Gees se préparent donc à y découvrir un niveau de jeu relevé, mais surtout, une ambiance électrisante lors des matchs.
On nous a raconté comment les gradins sont tout remplis, donc j'ai vraiment hâte d'expérimenter cette ambiance-là. Je m'ennuie un peu de jouer en ayant des personnes qui apprécient un sport qu'on aime tant, poursuit la Nigério-Canadienne.
Les Eastern Mavericks ont connu une saison difficile en 2021, terminant au 8e échelon sur 10 équipes avec une maigre récolte de 5 victoires en 18 sorties. Les basketteuses ottaviennes sont convaincues que les triomphes seront bien plus nombreux en 2022.
C'est certain. On va là-bas pour gagner, pour performer, donc en Australie, ils devraient avoir un peu peur, parce qu'on arrive avec beaucoup d'énergie!, rigole Lefebvre-Okankwu.
