
Les dossiers d’insolvabilité en hausse au Canada
TVA Nouvelles
Après deux ans de pandémie, le nombre de dossiers d’insolvabilité des entreprises et des particuliers a augmenté au cours du premier trimestre de 2022, une situation qui ne serait pas près de s’améliorer avec l’effet de l’inflation qui commence à se faire ressentir.
• À lire aussi: Près de 45 % des Québécois subissent une pression financière
• À lire aussi: Un barbier doit mettre la clé sous la porte
Une hausse de 33,8% des dossiers d’insolvabilité a été enregistrée chez les entreprises canadiennes par rapport au premier trimestre de 2021, représentant la plus forte augmentation en glissement annuel en 31 ans.
«Le nombre d’entreprises qui déclarent faillite ou déposent une proposition augmente, et la situation risque d’empirer en raison du stress causé par l’inflation et à mesure que les failles commenceront à apparaître après le retrait de l’aide gouvernementale liée à la pandémie», a affirmé jeudi par communiqué Jean-Daniel Breton, président de l’Association canadienne des professionnels de l’insolvabilité et de la réorganisation (ACPIR).
Et le bond s’est également fait ressentir en l’espace de quelques semaines, le taux montant de 10,1% entre le dernier trimestre de 2021 et le premier de 2022, se rapprochant alors des niveaux enregistrés au début de la crise sanitaire.
«L’inflation a maintenant atteint son plus haut niveau en 30 ans et la Banque du Canada, cherchant à rectifier le tir, a procédé à plusieurs hausses de taux d’intérêt cette année, si bien qu’il ne faudrait pas s’étonner de voir le nombre de dossiers d’insolvabilité d’entreprises s’accroître davantage», a souligné M. Breton.
Les secteurs qui ont fait face à la plus forte hausse des dossiers d’insolvabilité sont ceux de la construction, du transport et de l’entreposage.
Les particuliers pas épargnés
