Les distractions, c’est assez! Les distractions, c’est assez!
TVA Nouvelles
Quand je suis arrivé dans la LNH, des entraîneurs expérimentés m’ont conseillé d’éviter le plus possible les distractions au sein de mon équipe. Ils m’ont fortement suggéré de tout faire, au mieux de mes capacités, pour empêcher que ça se produise.
Ce premier conseil que j’ai reçu de la part de vieux routiers, je l’ai toujours gardé en tête, je ne l’ai jamais oublié. Et j’ai essayé de l’appliquer tout au long de ma carrière.
Malheureusement, il y en a eu des distractions cette semaine chez les Canadiens! Pas de l’interne, mais plutôt de l’extérieur avec la publication du livre de Pierre Gervais, dans lequel l’ancien gérant de l’équipement du Tricolore écorche d’anciens membres de l’organisation, dont Dominique Ducharme et Marc Bergevin.
On a vu des répercussions dans la performance offerte par la troupe de Martin St-Louis contre les Sabres, mardi soir. De mon point de vue, le «focus» n’était pas maximal. Je n’ai pas senti le même enthousiasme que dans les matchs précédents. Les joueurs vont apprendre une bonne leçon de cette dure défaite de 7-2 qui, espérons-le, leur permettra de grandir.
Les gens ne s’en rendent peut-être pas compte de tous les dommages collatéraux causés par ce genre de controverse, pas seulement sur la personne impliquée, mais également sur son entourage. Ça fait encore plus souffrir la famille. Et ça fait de la peine de voir ta famille subir ça. Tu te sens mal pour elle et tu essaies de la protéger.
Il est de coutume de voir un joueur rater les derniers matchs de la saison et revenir au jeu, par pure coïncidence, juste à temps pour les séries. Or, c’est tout le contraire qui est arrivé dans le cas de William Nylander : la supervedette des Maple Leafs de Toronto a pris part aux 82 matchs du calendrier régulier et a raté le premier duel des séries face aux Bruins de Boston. Un fait rare à pareil temps de l'année, où l'on a vu Patrice Bergeron, par exemple, jouer avec un poumon perforé.