Les champs penchés, un deuxième roman pour Virginie Blanchette-Doucet
Radio-Canada
L’autrice Virginie Blanchette-Doucet est de retour avec un deuxième roman, Les champs penchés, paru le 7 février aux Éditions du Boréal.
La native de Val-d’Or avait connu un beau succès avec son premier roman, 117 Nord. Ce premier livre avait été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général en 2017 et aux Prix Québec-France.
C’est comme si le livre avait tracé son chemin et au fil du temps, les gens en reparlaient, j’avais beaucoup de critiques qui ressortaient et de nouveaux lecteurs qui arrivaient. Ç’a été un long parcours. Je m’estime vraiment chanceuse que ce roman-là ait eu une aussi longue vie critique, a-t-elle confié, six ans après les nominations.
Après avoir exploré le territoire abitibien de son enfance, Virginie Blanchette-Doucet nous fait voyager des plaines canadiennes aux contrées de la Nouvelle-Zélande. C’est un voyage de six mois dans ce pays d’Océanie qui lui a inspiré le récit.
Je pense que j’ai vraiment été marquée par les personnages qu’on a rencontrés. On a habité chez des gens qui nous accueillaient et ils avaient des vies tellement inspirantes… et aussi par les paysages. J’avais fait un voyage vers l’Ouest canadien en voiture, et il y avait quelque chose de familier entre les lieux de la campagne canadienne et les lieux de la campagne agricole en Nouvelle-Zélande, raconte-t-elle.
« Il y a un parallèle intéressant à faire dans ces territoires-là qui sont pourtant d’un bout à l’autre du monde, littéralement. Je me suis dit que ça serait intéressant de créer un personnage qui part d’un endroit à l’autre, qui est toujours dans cette espèce de familiarité là, dans des lieux qui sont étrangers en même temps. »
L’enseignante en français au Cégep de Saint-Hyacinthe décrit son roman comme difficile à résumer, mais parle d’une histoire familiale sur plusieurs générations.
Une histoire familiale où il y a des secrets qui sont cachés, mais ces secrets-là vont avoir des impacts sur les gens des générations suivantes. Il y a aussi des histoires qui se répètent sans que ces personnes-là ne soient au courant de ce que leurs prédécesseurs ont fait avant eux. C’est un peu une histoire de destins croisés, précise-t-elle.
À l’instar de 117 Nord, le roman Les champs penchés est écrit avec un style épuré, de courtes phrases aux nombreuses figures de style et de courts chapitres de deux ou trois pages.