Les cadres de plus en plus difficiles à trouver depuis la pandémie
TVA Nouvelles
Les cadres supérieurs canadiens n’échappent pas à la pénurie de main-d’œuvre qui touche tous les secteurs d’activité, leur situation se dégradant de plus en plus depuis le début de la pandémie de COVID-19.
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C’est ce que laissent entendre plusieurs études menées pendant la crise sanitaire, notamment celle réalisée en juillet 2021 par Solutions Mieux-être LifeWorks et Deloitte Canada.
Près de 23 % des cadres sondés envisageraient ainsi de démissionner, quand 82 % d’entre eux ont admis qu’ils étaient physiquement et mentalement épuisés à la fin de leur journée de travail. La moitié de ces employés interrogés pensent aussi prendre leur retrait ou ralentir volontairement leur rythme de travail.
Au total, 34 000 postes de gestion seraient vacants au Canada, soit 31 % de plus qu’à la fin de l’année 2020.
«La demande de postes concurrentiels est grandissante, surtout dans un contexte comme celui que nous vivons, où l’épuisement et les départs ont été nombreux», a donc indiqué jeudi par communiqué François Piché-Roy, président et directeur associé du cabinet de recrutement spécialisé en recherche de cadres PIXCELL.
Avec la pénurie de main-d’œuvre de plus en plus importante et le vieillissement de la population, le recrutement international serait donc une solution à envisager, selon PIXCELL.