
Les bibliothèques de la Capitale-Nationale en piètre posture
Radio-Canada
Dans le tout premier Portrait national des bibliothèques publiques québécoises, la note globale de 57 % a été attribuée aux bibliothèques de la région de la Capitale-Nationale. C'est neuf points en dessous de la moyenne québécoise.
L'Association des bibliothèques publiques du Québec qui est derrière ce portrait refuse de préciser quelle municipalité fait moins bonne figure en indiquant qu'elle souhaite plutôt souligner les bons coups.
La directrice de l'organisme, Eve Lagacé, précise que dans la Capitale-Nationale seules les bibliothèques des municipalités de La Malbaie et de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier ont réussi à atteindre une note supérieure à 70 %.
Ces résultats sont définis par la moyenne de l'évaluation de cinq indicateurs.
La région se démarque particulièrement par son faible résultat en ce qui concerne la main-d'œuvre. Est-ce qu'on investit pour avoir suffisamment de ressources humaines? se demande, Eve Lagacé, directrice générale de l'Association des bibliothèques, sans vouloir pointer les raisons exactes.
Elle ajoute que le recrutement de techniciens en documentation et de bibliothécaires est particulièrement difficile à l'extérieur de Montréal.
« On n'évalue pas la beauté du lieu ou la qualité du service à la clientèle, on évalue les investissements faits par les municipalités pour assurer des services. »
Mme Lagacé assure que le manque d'investissements n'est pas toujours de la mauvaise volonté. Parfois, on ne connaît pas assez bien les besoins qu'on a dans une bibliothèque, dit-elle.
La 24e Semaine des bibliothèques publiques du Québec, qui se déroule jusqu'au 21 octobre, est placée sous le thème de Ma biblio : au-delà des mots. On retrouve beaucoup plus que des livres dans les bibliothèques, rappelle Eve Lagacé.
