Les basketteuses universitaires canadiennes s’unissent contre le cancer du sein
Radio-Canada
Sur le terrain, les basketteuses des Gee-Gees de l’Université d’Ottawa et des Ravens de l’Université de Carleton se livrent des luttes âprement disputées. La rivalité et l’esprit de compétition ne prennent pas congé lorsqu’il est également le temps d’amasser de l’argent pour une bonne cause.
Depuis 15 ans, les programmes de basketball féminin des universités canadiennes amassent des dons pour les initiatives de lutte contre le cancer du sein de la Société canadienne du cancer.
Cette année, en Ontario, ce sont les Ravens qui ont terminé la campagne de financement au sommet, avec une récolte de 4968,84 $.
C’est vraiment quelque chose qui nous motive. Chaque année, on met le paquet. Ça nous permet de développer notre chimie d’équipe et de faire avancer la recherche, a affirmé Océane Kounkou, qui évolue à la position de garde pour l’Université Carleton.
Du côté des Gee-Gees, les joueuses ont récolté 1049,99 $, ce qui représente la moitié de leur objectif initial de 2000 $. Cette cagnotte leur permet de pointer au septième rang des universités ontariennes.
Le cancer touche beaucoup de joueuses à travers notre équipe. Ça nous touche beaucoup. C’est important d’y participer, a mentionné la garde Brigitte Lefebvre-Okankwu.
Sa coéquipière Melina De Iulio, une attaquante, s’est distinguée en amassant plus de 700 $ pour cette cause qui lui tient énormément à cœur. L’été dernier, elle s’est rasée la tête et a offert sa crinière à Dons de cheveux Ottawa. En octobre, elle a choisi d’aller encore plus loin en faisant teindre ses cheveux en rose.
Quand ma mère et les autres membres de ma famille ont eu le cancer, nous avons reçu beaucoup d’aide. Pour moi, c’est une façon de redonner. C’est important. C’est très personnel, a expliqué Melina De Iulio.
« La lutte contre le cancer ne se fait pas seulement en octobre ou pendant cette campagne. Elle dure 365 jours par année. C’est important de poursuivre la conversation. »