Les balbutiements d’une équipe canadienne améliorée
Radio-Canada
Les championnes olympiques de soccer ne viennent pas en tournée à Ottawa et à Montréal uniquement pour fêter leur triomphe. Elles amorcent un nouveau cycle qui les mènera à des performances plus abouties et à une productivité accrue, espère la sélectionneuse Bev Priestman.
Contre les Néo-Zélandaises, co-hôtes de la prochaine Coupe du monde, les Canadiennes veulent explorer leur potentiel. Priestman se félicite du rendement défensif de son équipe, qui n’accorde que 0,5 but par match en moyenne depuis qu’elle est à la barre. Mais ses joueuses n’ont inscrit que 12 buts en 13 rencontres.
Cette équipe doit s’imposer de manière convaincante, particulièrement contre les adversaires de deuxième ou de troisième catégorie, a expliqué Priestman en point de presse virtuel, vendredi. Nous sommes en quête de buts dans cette tournée, et nous devons nous y engager pleinement. Les attaquantes doivent s’efforcer d’aller dans la surface. Il nous faut des centres de qualité.
Nous sommes encore une équipe de jeux blancs. C’est en blanchissant l’adversaire que nous sommes allées sur le podium. Mais nous devons marquer plus de buts.
Le groupe en entier, ou presque, pourra mettre la main à la pâte. Des 22 médaillées d’or, seule la défenseuse latérale Ashley Lawrence, aux prises avec une blessure mineure, ratera les matchs de samedi, à la place TD d’Ottawa, et de mardi, au stade Saputo de Montréal.
Dans cette recherche d’une formule améliorée, a indiqué Priestman, le public peut s’attendre à être témoin de quelques expériences sur ces deux terrains.
Nous ne pouvons pas stagner, il faut continuer d’avancer, a ajouté la sélectionneuse. Je l’ai dit aux joueuses dès notre première rencontre ici : elles veulent profiter de ces moments particuliers comme médaillées d’or, et moi aussi, mais mon travail, c’est de faire évoluer cette équipe. Les amateurs peuvent s’attendre à quelques petits changements de position. Nous allons essayer certaines choses pendant que nous le pouvons.