Les Autochtones ont besoin d’alliés comme Martin Scorsese, selon Lily Gladstone
Radio-Canada
L’actrice Lily Gladstone, une des vedettes du film Killers of the Flower Moon, de Martin Scorsese, croit que le réalisateur est un puissant allié pour porter le message des communautés autochtones américaines.
Lily Gladstone a grandi dans la communauté des Blackfeet, aux États-Unis. Ces jours-ci, elle se trouve à Cannes, où Killers of the Flower Moon est présenté en première mondiale.
Ce film aborde le traitement subi par des Autochtones aux mains des Blancs. L'artiste y incarne Mollie Burkhart, une membre de la Nation osage dont la famille est morte dans des circonstances suspectes en Oklahoma dans les années 1920.
En raison de sa réputation internationale, Scorsese était dans une position unique pour dissiper les mythes qui ont longtemps dominé, croit-elle.
« Qui d’autre va pousser les gens à se questionner sur leur propre complicité de la suprématie blanche… à l’exception de cet homme? Les gens écoutent ce qu’il a à dire. Nous avons besoin de ce genre d’alliés. »
Lily Gladstone se demande pourquoi la vérité au sujet du sort réservé à tant d’Autochtones aux États-Unis tarde à se répandre. Pourquoi le monde ne sait-il pas ces choses? Nos communautés le savent depuis toujours.
Dans ce film de Scorsese, Gladstone se marie avec son chauffeur blanc, Ernest Burkhart (Leonardo DiCaprio), dont l’oncle, William Hale (Robert De Niro), est le roi d’Osage Hills.
Hale se présente comme un ami de la communauté d’Osage, mais il est en réalité derrière les meurtres de plusieurs de ses membres pour profiter de la manne pétrolière qu’offre son territoire.
Le film a été tourné entièrement à Osage, en Oklahoma.