
Les agents de sécurité se plaignent du climat de travail
TVA Nouvelles
Les constables spéciaux et les agents de sécurité de l'Assemblée nationale dénoncent un climat de travail toxique.
Les syndicats ont réuni les agents de sécurité et les constables spéciaux pour savoir ce qui se passait vraiment à l'Assemblée nationale.
On parle de climat toxique, même qu'on a mandaté une firme d'avocats pour monter un dossier puisqu’on veut recueillir la preuve de façon anonyme.
Ce qui est certain, c'est que les syndicats disent que ça ne tourne pas rond à l'Assemblée nationale actuellement, surtout qu'on a une politique anti-harcèlement qui a été adoptée en 2015.
«Il faut leur donner un climat de travail sain, dans lequel ce soit agréable de travailler. En ce moment, le monde rentre à reculons, ce n'est pas normal», mentionne Patrick Melo, vice-président des constables spéciaux.
«On parle d'intimidation qui est alléguée, on parle également de blagues douteuses; on parle de se faire montrer du doigt, d'intimidation en public à ce moment-là. Ce sont toutes des choses qui nous sont rapportées par des membres qui les auraient vécues. Alors, on se soit d'aller valider l'information», explique Christian Daigle, président de la SFPQ.
Du côté de la direction de l'Assemblée nationale, on a refusé notre demande d'entrevue, mais on reconnaît tout de même qu'il y a une situation qui est tendue qui pourrait être aux changements d’horaire.
L'avocat a promis aux syndiqués de présenter son rapport au début de l'année 2022 et si jamais on n'arrive pas à une entente, on pourrait se retrouver devant le Tribunal du travail.
