
Les États-Unis autorisent l'injection d'un vaccin différent pour la dose de rappel anti-COVID
Le Journal de Montréal
L’agence américaine des médicaments a autorisé mercredi l’injection d’un vaccin anti-COVID différent pour la dose de rappel que celui utilisé initialement pour l’immunisation, une pratique déjà possible dans de nombreux pays.
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La FDA a également annoncé autoriser les rappels pour toutes les personnes de 18 ans et plus initialement vaccinées avec Johnson & Johnson, et pour certaines catégories de population à risque vaccinées avec Moderna, notamment les personnes âgées.
Ces annonces complètent la stratégie américaine pour la campagne de rappel, après l’autorisation il y a un mois d’une dose de rappel pour certaines personnes à risque vaccinées avec le remède de Pfizer.
« Les données disponibles suggèrent une immunité en baisse chez certaines populations entièrement vaccinées », a expliqué dans un communiqué la cheffe par intérim de la FDA, Janet Woodcock. « La mise à disposition de ces rappels autorisés est importante pour une protection continue contre la COVID-19. »
Jusqu’ici, les États-Unis ne permettaient pas le « mélange » de vaccins, contrairement à ce qui est fait dans de nombreux pays, y compris pour l’immunisation initiale (et non seulement pour les rappels).
Cette annonce est susceptible d’intéresser notamment les plus de 15 millions d’Américains ayant reçu le vaccin unidose de Johnson & Johnson.
Une étude américaine publiée la semaine dernière suggérait en effet que les personnes ayant reçu le vaccin de « J&J » pourraient avoir intérêt à recevoir une dose de rappel d’un vaccin différent, à ARN messager, afin de profiter d’une augmentation plus forte encore de leurs niveaux d’anticorps.
