
Legault refuse de demander l’aide des forces armées
TVA Nouvelles
LOUISEVILLE – Venu à Louiseville pour constater les dégâts laissés par la tempête Debby, François Legault est reparti sans même rencontrer les sinistrés. Le premier ministre a rapidement rejeté une demande du maire de la municipalité, Yvon Deshaies, qui souhait que des militaires viennent prêter main-forte.
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«On n’a pas besoin de l'armée pour douze personnes, on est capable de trouver ça ensemble», a lancé d’entrée de jeu le chef caquiste, lors d’une prise d’images au début d’une rencontre, jeudi matin, avec le maire de Louiseville et ses homologues de Sainte-Ursule et de Yamachiche, Réjean Carle et Paul Carbonneau.
«J’espère que Trois-Rivières va vous aider, sinon je vais les appeler», a suggéré M. Legault. Or, c’est déjà le cas, lui a signalé le maire Deshaies.
À son arrivée à la rencontre avec le premier ministre, le coloré maire de Louiseville a réitéré devant les journalistes que même six jours après le passage de la tempête, l’aide de l’armée canadienne serait la bienvenue.
«Mieux vaut tard que jamais», considère M. Deshais. [...] Je ne veux pas avoir des tanks puis des chars d’assaut. Je veux avoir 10-12 gars, des militaires, des bras pour aider à vider les sous-sols parce qu’il y a des gens qui sont épuisés. Là c’est le mental qui manque. (...) Le temps passe et les gens s’essoufflent.»
Sa demande est restée vaine.
Pendant que les caméras prenaient des images de sa rencontre avec les maires, François Legault n’a pas perdu de temps avant de répondre à ceux qui lui reprochent d’avoir attendu six jours pour aller constater les dégâts sur le terrain.
