
Lefebvre-Okankwu et Gouchie-Provencher, un duo redoutable sur les parquets australiens
Radio-Canada
Le séjour de Brigitte Lefebvre-Okankwu et Oksana Gouchie-Provencher avec les Eastern Mavericks d'Adélaïde tire à sa fin. Ces derniers mois, les deux basketteuses des Gee-Gees de l'Université d'Ottawa ont brillé dans les rangs professionnels, en 2e division australienne.
Je suis contente de retourner à la maison bientôt, mais j'ai vraiment profité de mon temps ici, confie Gouchie-Provencher lors d'une entrevue virtuelle depuis l'autre bout du monde.
Sur les parquets, la saison des Eastern Mavericks a été plutôt difficile. Avec seulement deux matchs à jouer, l'équipe n'a récolté que trois victoires en 16 sorties, ce qui signifie qu'elle est déjà exclue des séries éliminatoires.
On est des personnes qui aiment gagner, alors perdre n'est pas dans notre vocabulaire habituellement. On n'a vraiment pas eu de chance : on a eu cinq joueuses blessées, dont trois qui l'étaient presque toute la saison, explique Lefebvre-Okankwu, sans cacher sa déception.
Chose certaine, les deux coéquipières ne sont pas à blâmer pour ces mauvais résultats et leurs statistiques respectives le confirment hors de tout doute. Brigitte Lefebvre-Okankwu est actuellement 6e à travers la ligue au niveau des points par match, 9e aux rebonds et 5e en vols.
Ils commencent déjà à nous piquer un peu pour savoir si on veut revenir, rigole la Gatinoise.
Oksana Gouchie-Provencher, elle, est la 18e meilleure pointeuse du circuit, en plus d'être parmi les cinq premières en rebonds et en tirs bloqués. Autre certitude : le club d'Adélaïde ne regrette assurément pas d'être allé recruter chez les Gee-Gees de l'Université d'Ottawa.
À Ottawa, ma dernière saison, j'ai subi quelques blessures, donc ça m'a vraiment permis de retrouver ma confiance, la joueuse que j'étais. Je suis très satisfaite de ma performance cette année, insiste-t-elle.
Les deux amies uniront à nouveau leurs forces avec le Gris et Grenat cet automne. Brigitte entamera une maîtrise en gestion afin de profiter de sa dernière année d'admissibilité dans les rangs universitaires. La Nigério-Canadienne détient déjà un baccalauréat en sciences biomédicales et un autre en psychologie.
